Le producteur d’Hollywood David Guillod inculpé pour viol, enlèvement et harcèlement sexuel

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Le producteur David Guillod aux Golden Globes, à Hollywood, en Californie (Etats-Unis), le 7 janvier 2016.

David Guillod, producteur d’Hollywood et agent de stars, a été inculpé pour harcèlement sexuel, enlèvement et viol, accusé par quatre femmes, a rapporté, lundi 22 juin, la justice américaine.

Agé de 53 ans, le producteur des films Atomic Blonde (2017) et Tyler Rake (2020), s’est rendu dans la journée à la police de Santa Barbara, en Californie, selon son avocat. Il était toujours en détention lundi après-midi, et sa caution a été fixée à 3 millions de dollars, selon le bureau du procureur local.

David Guillod, qui nie sa culpabilité, est visé par onze chefs d’accusation pour différents faits présumés remontant jusqu’à 2012. Il risque la prison à vie. Les procureurs du comté de Santa Barbara n’ont pas communiqué le nom des plaignantes – trois femmes à Santa Barbara et une à Los Angeles.

Il est accusé d’un enlèvement et d’un viol présumés à Santa Barbara en décembre 2014, lors d’un séjour dans une région viticole, selon le Los Angeles Times. Il est également inculpé du viol présumé de deux femmes droguées et inconscientes sur une période de quarante-huit heures, en janvier 2015.

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Dans le sillage de #metoo

David Guillod avait, par le passé, été publiquement accusé par l’actrice Jessica Barth (au casting du film Ted), qui affirme que le producteur l’a droguée et agressée sexuellement lors d’une rencontre en 2012. La police de Los Angeles avait enquêté puis classé le dossier deux ans plus tard.

Dans le sillage du mouvement anti-harcèlement #metoo, Jessica Barth avait rendu publiques ses accusations, après qu’une autre femme l’eut contactée, selon elle, au sujet d’une histoire similaire.

« M. Guillod a été calomnié durant huit ans sans avoir l’opportunité de répondre sous serment à ses accusatrices », a déclaré son avocat, Philip Cohen, dans une déclaration à l’Agence France-Presse (AFP). Il « a hâte de laver son nom dans un cadre approprié ».

« Nous trouvons la mise en commun de ces cas et son timing suspicieux », a ajouté l’avocat. M. Guillod avait coopéré avec la justice, et des courriels et des textos « montrent une histoire bien différente de celle qui est racontée », selon lui.

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Le Monde avec AFP

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