le procès en destitution de Donald Trump sur le point de débuter au Sénat

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Donald Trump quittant Joint Base Andrews (Maryland), le 14 janvier.
Donald Trump quittant Joint Base Andrews (Maryland), le 14 janvier. KEVIN LAMARQUE / REUTERS

Après une pause de trois semaines, la procédure de destitution de Donald Trump va entrer dans une phase décisive. A la suite du vote de deux articles de mise en accusation par les seuls démocrates de la Chambre des représentants – où ils sont majoritaires –, le 18 décembre 2019, le procès d’un président par le Sénat est désormais en vue ; ce sera le troisième de l’histoire des Etats-Unis.

Ses préliminaires pourraient débuter dès jeudi 16 janvier, après un ultime vote des représentants prévu mercredi, qui va permettre la transmission solennelle des deux articles concernés. Un acquittement du président des Etats-Unis, du fait de la majorité républicaine au Sénat, est pour l’instant l’issue la plus probable.

Cette procédure a été déclenchée par une conversation téléphonique, le 25 juillet 2019, entre Donald Trump et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky. Au cours de cet échange, dont la Maison Blanche a publié un compte rendu deux mois plus tard, le président des Etats-Unis avait demandé l’ouverture d’enquêtes visant ses opposants politiques, dont l’ancien vice-président Joe Biden, favori de la course à l’investiture démocrate pour la présidentielle de 2020. Le fils de ce dernier a siégé au conseil d’administration d’une entreprise gazière ukrainienne de 2014 à 2019.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi L’intégralité du compte rendu de la conversation téléphonique entre Trump et le président ukrainien

Cette conversation avait incité un lanceur d’alerte appartenant à la communauté du renseignement, mais resté anonyme du fait des protections prévues par la loi, à émettre un signalement à destination des commissions du renseignement de la Chambre et du Sénat. Ce signalement avait été bloqué initialement par le département de la justice.

« Abus de pouvoir »

Une rapide investigation de la Chambre démocrate, concentrée sur trois mois, s’est heurtée à l’hostilité de la Maison Blanche. Après avoir montré qu’une invitation à Washington et une aide militaire américaine cruciale avaient été conditionnées à l’ouverture de ces enquêtes, les élus n’en ont pas moins conclu à « un abus de pouvoir » de Donald Trump à des fins politiques personnelles, et à « une entrave à la bonne marche du Congrès ». Le président a en effet interdit aux membres de son administration de témoigner ou de communiquer des documents liés à l’affaire.

Donald Trump espère désormais prendre sa revanche au Sénat où les élus du Grand Old Party (GOP) sont majoritaires. Le chef de la majorité républicaine de la haute assemblée, Mitch McConnell (Kentucky), a indiqué disposer des voix nécessaires pour établir les règles du procès. Celui-ci sera dirigé par le président de la Cour suprême, John Roberts. Les sénateurs vont alors se transformer en jurés silencieux, puisqu’ils ne peuvent intervenir que par des questions écrites lues par ce dernier.

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