le président propose des mesures sociales pour mettre fin aux protestations

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Les manifestations, qui ont débuté vendredi pour dénoncer une hausse du prix du ticket de métro, ont fait quinze morts et 239 civils blessés.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 05h38

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Manifestation à Santiago, au Chili, le 22 octobre.
Manifestation à Santiago, au Chili, le 22 octobre. PEDRO UGARTE / AFP

Le dirigeant de droite a pris un virage à gauche. Le président chilien, Sebastian Piñera, a proposé des mesures sociales afin de mettre fin à cinq jours de troubles qui ont fait 15 morts, un changement de ton radical adopté à l’issue d’une réunion avec des partis politiques. Le chef d’Etat a par ailleurs admis ne pas avoir anticipé l’explosion sociale due à l’augmentation du prix des transports publics. « Je reconnais ce manque de vision et je demande pardon à mes compatriotes », a-t-il déclaré. Dans son discours, il a notamment mentionné l’augmentation de 20 % du minimum retraite et le gel des tarifs de l’électricité.

Le ministre de l’intérieur, Andrés Chadwick, avait expliqué à l’issue de la réunion à laquelle ont participé des partis d’opposition de centre gauche : « Le président a écouté avec beaucoup d’attention les différentes propositions et va prochainement s’adresser au pays pour proposer un programme social. »

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Quinze morts et 239 civils blessés

Les manifestations ont débuté vendredi pour dénoncer une hausse du prix du ticket de métro de 800 à 830 pesos (environ 1,04 euro). La mesure a ensuite été suspendue par le chef de l’Etat, mais les émeutes se sont poursuivies, nourries par la colère face à la situation socio-économique et aux inégalités.

Mardi, le bilan des morts dans des violences, des incendies et des pillages est monté à quinze. Selon le parquet, quatre personnes ont été tuées par des tirs des forces de l’ordre et onze sont mortes dans des incendies et des pillages, principalement de centres commerciaux. Selon les autorités, 239 civils ont été blessés, ainsi qu’une cinquantaine de policiers et de militaires, et 2 643 personnes arrêtées. Lundi soir, l’Institut national des droits humains (INDH), un organisme public indépendant, a souligné que parmi les blessés, 84 l’avaient été par armes à feu.

Alors que les manifestations se poursuivaient mardi, avec des milliers de contestataires rassemblés dans plusieurs endroits de la capitale, les quelque 7,5 millions d’habitants de Santiago devaient passer une quatrième nuit sous couvre-feu. « Le Chili s’est réveillé ! », scandaient des manifestants en tapant sur des casseroles devant le palais présidentiel.

La Centrale unitaire de travailleurs (CUT), la plus grande confédération syndicale du pays, et 18 autres organisations ont appelé à des grèves et des manifestations mercredi et jeudi à Santiago. Les syndicats de la santé publique ont également annoncé pour cette semaine une grève et des actions de protestation devant le ministère de la santé.

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