Le péronisme favori des élections en Argentine

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Le président de centre-droit, Mauricio Macri, fragilisé par la crise économique, brigue un second mandat, dimanche. Son adversaire, le péroniste Alberto Fernandez, qui s’est allié à l’ex-présidente Cristina Kirchner, part largement favori.

Par Publié aujourd’hui à 10h17

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Le péroniste Alberto Fernandez et l’ex-présidente Cristina Kirchner, à Mar del Plata, en Argentine, le 24 octobre.
Le péroniste Alberto Fernandez et l’ex-présidente Cristina Kirchner, à Mar del Plata, en Argentine, le 24 octobre. Natacha Pisarenko / AP

Quatre ans après avoir quitté le pouvoir, le péronisme a de grandes chances d’y revenir, après les élections qui se tiennent dimanche 27 octobre. Alberto Fernandez, qui se présente avec à ses côtés l’ex-présidente de gauche Cristina Fernandez de Kirchner (2007-2015), est donné largement favori dans tous les sondages, face au président sortant, Mauricio Macri, dont le bilan économique catastrophique limite la possibilité d’une réélection.

L’Argentine (44 millions d’habitants, dont 33 millions d’électeurs) se rend aux urnes pour élire son président et son ou sa vice-présidente, mais également la moitié des députés (130 sièges) et un tiers du Sénat (24). Ils choisiront aussi le gouverneur de la province de Buenos Aires, un territoire qui regroupe un tiers des électeurs, et ceux des provinces du nord-ouest, La Rioja et Catamarca. Enfin, les habitants de Buenos Aires désigneront le chef de gouvernement de la ville.

Il suffit d’obtenir 45 % des voix à la présidentielle pour s’imposer dès le premier tour, ou bien plus de 40 % avec une différence de dix points sur le candidat arrivé en deuxième position. En cas de ballottage, un second tour aura lieu le 24 novembre.

Qui sont les six candidats à la présidentielle ?

Six candidats – tous des hommes – se disputent la course à l’élection présidentielle. Deux d’entre eux, Mauricio Macri et Alberto Fernandez, réunissent près de 85 % des intentions de vote.

  • Mauricio Macri, l’entrepreneur devenu président

L’actuel président (60 ans) se présente à sa réélection malgré son médiocre bilan économique et social. Président du club de football Boca Juniors puis, pendant huit ans (2007-2015), chef de gouvernement de la ville de Buenos Aires, il n’a pas su concrétiser les promesses du renouveau qu’il voulait incarner à son arrivée au pouvoir, alors que le péronisme était sorti usé après le gouvernement de Nestor Kirchner (2003-2007) et les deux mandats consécutifs de son épouse, Cristina Fernandez de Kirchner (2007-2015).

Cet ingénieur de formation est le fils de Franco Macri, un richissime entrepreneur d’origine italienne qui dirigeait jusqu’à sa mort en mars l’un des plus grands groupes économiques argentins. Franco et Mauricio Macri ont été cités dans le scandale des « Panama papers » en tant que dirigeants de sociétés enregistrées dans des paradis fiscaux.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Panama papers » : en Argentine, le président Mauricio Macri sous pression

Mauricio Macri arrive à la présidence fin 2015 avec sa coalition « Cambiemos » (Changeons) – rebaptisée aujourd’hui « Juntos por el Cambio » (Ensemble pour le changement) – qui comprend, entre autres, le Parti radical, grand parti traditionnel argentin. Au départ très bien accueilli par les milieux financiers, dont il est proche, Mauricio Macri promet à son arrivée au pouvoir une « pluie d’investissements étrangers » qui ne tombera jamais. Le président espère aujourd’hui un miracle qui lui permettrait de disputer un second tour avec Alberto Fernandez le 24 novembre.

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