Le Parti républicain reste sous l’emprise de Donald Trump

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L’ancien président américain, Donald Trump, lors du rassemblement annuel des conservateurs à Orlando, en Floride, le 28 février 2021.

La boussole du Parti républicain pointe désormais le sud, vers la Floride, l’Etat où s’est installé Donald Trump. Après le rassemblement annuel des conservateurs à Orlando, en février, trois autres conférences devaient se tenir à Palm Beach au cours du week-end, samedi 10 et dimanche 11 avril, dont deux dans des propriétés de l’ancien président. Cette capacité d’attraction souligne un poids persistant qui ne va pas sans frictions.

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Déterminé à rester aux commandes du Grand Old Party, que dirige l’une de ses obligés, Ronna McDaniel, Donald Trump a ainsi engagé une épreuve de force avec le bras financier du Parti républicain pour que ce dernier cesse d’utiliser son image et son nom pour collecter des fonds. Le rassemblement annuel des donateurs républicains, dans un hôtel huppé de la cité balnéaire, devait d’ailleurs être concurrencé par la conférence organisée à Mar-a-Lago par des proches de l’ancien président, dont son ancien chief of staff (secrétaire général) à la Maison Blanche, Mark Meadows, ou son ancien conseiller politique Stephen Miller.

Influer sur les élections de mi-mandat

Encouragé par les millions de dollars collectés pendant la contestation des résultats de l’élection présidentielle, l’ancien homme d’affaires tient à garder une forme de contrôle sur les finances de son parti. Il entend également jouer de son influence sur la base républicaine en sélectionnant ses propres candidats pour la saison à venir des primaires, qui précéderont les élections de mi-mandat, en novembre 2022. Il vient d’en faire l’illustration en apportant son soutien, pour une élection sénatoriale à venir dans l’Alabama, à un membre de la Chambre des représentants en pointe dans cette contestation des résultats, Mo Brooks.

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L’enjeu est d’importance. Alors que le Parti démocrate et le Parti républicain disposent chacun de cinquante voix au Sénat, cinq sénateurs conservateurs ont déjà fait savoir qu’ils n’entendaient pas se représenter, dont trois qui ont affiché leur distance vis-à-vis de l’ancien président. Donald Trump espère leur remplacement par des affidés, qui rendrait encore plus délicate la quête de majorités bipartisanes au sein de la haute assemblée.

Car, plus de deux mois après son départ de la Maison Blanche, l’ancien président continue de camper sur une ligne radicale. Ses fréquents communiqués de presse, qui reproduisent presque à l’identique le style offensif qu’il avait développé sur le compte Twitter dont il a été définitivement privé en janvier, en attestent. Donald Trump n’a jamais reconnu sa défaite et continue d’entretenir la théorie du complot selon laquelle une fraude massive l’a privé d’un second mandat.

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