Le Parlement européen confirme la nomination de Christine Lagarde à la tête de la BCE

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Le vote du Parlement européen, tenu à bulletin secret, n’est toutefois qu’une recommandation, la décision finale revenant au Conseil européen, lors de son sommet prévu mi-octobre.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 14h54

Temps de Lecture 2 min.

Par 394 voix pour, 206 voix contre et 49 abstentions, le Parlement européen, réuni en session plénière à Strasbourg, a confirmé, mardi 17 septembre, la nomination de Christine Lagarde à la présidence de la Banque centrale européenne (BCE).

Le vote du Parlement européen, tenu à bulletin secret, n’est toutefois qu’une recommandation, la décision finale revenant au Conseil européen, lors de son sommet prévu mi-octobre. Si les Etats membres confirment alors Mme Lagarde, elle prendra la succession de l’Italien Mario Draghi, le 1er novembre. « Christine Lagarde a toutes les qualifications pour ce poste. De plus, sa nomination est un signal fort en termes d’égalité hommes-femmes à la BCE », a estimé devant le Parlement européen Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission européenne.

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Mais, mardi, plusieurs eurodéputés ont critiqué l’absence de Mme Lagarde durant la séance, certains ayant même réclamé un report du vote, qu’ils n’ont pas obtenu. La présidente sortante du Fonds monétaire international (FMI), avait été auditionnée plusieurs heures le 4 septembre par la commission des affaires économiques du Parlement européen, à laquelle le président de la BCE doit rendre des comptes plusieurs fois par an. Mme Lagarde avait expliqué vouloir clarifier sa politique et la rendre plus accessible aux citoyens européens.

« Il faut impérativement dépoussiérer le langage et s’épargner un excès de jargon technocratique pour permettre aux citoyens, aux consommateurs, à des gens qui ne sont pas forcément des experts en politique monétaire de comprendre à quoi sert la BCE. »

Zizanie

Le changement à la tête de l’institution monétaire de Francfort interviendra en pleine zizanie au sein de la BCE après la relance jeudi dernier par Mario Draghi d’un vaste programme de rachats de dette contesté particulièrement coté allemand. « La BCE devrait quitter le chemin sur lequel elle s’est engagé, celui de l’argent peu cher », a notamment critiqué l’eurodéputé allemand Markus Ferber, du parti chrétien-démocrate bavarois CSU.

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« Pour nous, l’essentiel est que la BCE suive mieux son mandat », a-t-il ajouté reprenant une rhétorique classique chez les conservateurs allemands considérant que la BCE dépasse son mandat limité de politique monétaire pour faire de la politique économique. « C’est vrai que la BCE fait beaucoup, le problème est que les Etats membres ne font pas leur part du travail », a, pour sa part, considéré le député espagnol Luis Garicano, du groupe Renew (libéraux). Il a jugé « qualifiée » Christine Lagarde, qui, dans ses premières interventions depuis sa désignation, a donné l’impression de s’inscrire plutôt dans la lignée de la politique menée par Mario Draghi.

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