le Parlement décidera mardi s’il confie la présidence par intérim à Abdelkader Bensalah – JeuneAfrique.com

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Le Parlement algérien se réunira mardi matin pour nommer le président par intérim, a annoncé samedi soir le Conseil de la nation. La Constitution prévoit que cette responsabilité incombe au président de cette chambre haute, Abdelkader Bensalah, mais ce dernier est contesté par les manifestants ainsi que plusieurs partis politiques.


Cette session aura lieu une semaine après l’annonce, le 2 avril au soir, de la démission, sous la pression conjuguée de la rue et de l’armée, du président Abdelaziz Bouteflika après vingt années au pouvoir.

La tenue de cette session réunissant les deux chambres parlementaires a été décidée après une réunion jeudi « sous la présidence d’Abdelkader Bensalah », d’après un communiqué du Conseil de la nation cité par l’agence de presse officielle APS.

Intérim de 90 jours maximum

Selon la Constitution, Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, devrait assurer l’intérim durant une période de quatre-vingt-dix jours maximum et organiser une élection présidentielle dans ce délai.

« Mardi, le président du Conseil de la nation (Abdelkader Bensalah) présidera la réunion du Parlement pour annoncer la vacance du poste de président de la République et ensuite désigner Abdelkader Bensalah comme chef d’État« , a déclaré peu après Salim Rebahi, chargé de la communication de cette chambre haute du Parlement.

« Dimanche 7 avril se réunira la commission mixte chargée de l’élaboration du règlement du déroulement des travaux du Parlement siégeant en chambres réunies », a-t-il ajouté, précisant que « ce règlement doit être voté mardi avant la désignation du chef de l’État ».

Pur produit du régime algérien

Président depuis près de dix-sept ans du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, 77 ans, est un pur produit du régime algérien et un fidèle de Abdelaziz Bouteflika.

Député, ambassadeur, haut fonctionnaire ministériel, sénateur, il a multiplié les fonctions et présidé les deux chambres du Parlement, sans jamais devenir ministre.

Les manifestants algériens, qui battent le pavé depuis plus d’un mois et demi, sont à nouveau sortis dans la rue vendredi pour signifier leur refus de toute implication des anciens fidèles d’Abdelaziz Bouteflika dans la transition politique, et notamment les « 3B » : le président du sénat Abdelkader Bensalah, mais aussi le Premier ministre Nourredine Bedoui et le président du Conseil constitutionnel Tayeb Belaïz.



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JeuneAfrique

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