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C’est une nouvelle étape dans la tentative de prise de contrôle par Pékin de la région administrative spéciale de Hongkong, alors que le reste du monde est absorbé par la crise sanitaire. Le Parlement chinois, largement acquis au Parti communiste, a annoncé jeudi qu’il se saisirait ces prochains jours d’une loi sur la « protection de la sécurité nationale » à Hongkong.
Cette législation sera étudiée durant la session annuelle de l’Assemblée nationale populaire (ANP) qui s’ouvre cette semaine à Pékin, a annoncé devant la presse le porte-parole de la session, Zhang Yesui. Elle prévoit de renforcer les « mécanismes d’application » sur le sujet dans le territoire semi-autonome, secoué en 2019 par des manifestations parfois violentes contre Pékin.
Loi antisubversion
Pékin est depuis longtemps frustré de l’incapacité du gouvernement local hongkongais de faire adopter une loi antisubversion dans le territoire. L’article 23 de la Loi fondamentale, qui sert de Constitution au territoire semi-autonome, prévoit que Hongkong se dote d’une loi interdisant « la trahison, la sécession, la sédition [et] la subversion ».
Mais le texte n’a jamais été appliqué. Car une grande partie de la population hongkongaise y voit une menace pour ses droits, comme la liberté d’expression ou de la presse – inconnues en Chine continentale, dirigée par le Parti communiste. La dernière tentative de mise en œuvre de l’article 23, en 2003, avait échoué face à des manifestations monstres dans les rues hongkongaises. Depuis quelques semaines, Pékin remet en cause, aux yeux des démocrates, le principe « un pays, deux systèmes », arrêtant les opposants et limitant les libertés publiques.
Avec deux mois et demi de retard par rapport aux années précédentes, le Parlement chinois tient sa session annuelle à partir du jeudi 21 mai. Les représentants de la Conférence consultative politique du peuple chinois − en principe 2 158 personnes − ont entamé leur session jeudi après-midi.
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