Le ministre canadien des affaires étrangères appelle l’Iran à la « coopération » et à la « transparence »

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Invité samedi 1er février de l’émission Internationales sur TV5 Monde, en partenariat avec Le Monde, le ministre des affaires étrangères canadien, François-Philippe Champagne, a réclamé aux autorités iraniennes une meilleure coopération dans l’enquête sur la catastrophe aérienne dans laquelle 56 citoyens canadiens ont été tués le 8 janvier à Téhéran. « Notre enjeu aujourd’hui, c’est d’avoir accès aux boîtes noires du vol PS752 », a affirmé M. Champagne.

Si l’Iran a reconnu sa responsabilité « accidentelle » dans le tir des deux missiles qui ont abattu le Boeing ukrainien, le pays a refusé jusqu’ici de confier à un pays tiers l’examen de ces boîtes noires. Après une rencontre la veille avec le président de l’Organisation de l’aviation civile internationale, le ministre a lancé un appel pour que Téhéran accepte enfin cette ouverture. Des sources diplomatiques canadiennes estiment que le plus judicieux serait qu’elles soient analysées par les experts français du Bureau Expertise Accident.

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François-Philippe Champagne s’est dit déterminé à obtenir de l’Iran « qu’il fasse toute la lumière sur les circonstances de l’accident, qu’il mène une enquête criminelle pour savoir qui est responsable et enfin qu’il agisse pour offrir des compensations financières aux familles de victimes ». « Le monde entier regarde l’Iran, a-t-il affirmé. Plus il fera preuve de transparence, mieux il sera jugé par l’ensemble de la communauté internationale. »

Ce n’est qu’à ces seules conditions de « coopération et de transparence » qu’une éventuelle reprise des relations diplomatiques entre Ottawa et Téhéran pourrait être envisagée, a expliqué le ministre. Des relations rompues en 2012 par le précédent gouvernement conservateur de Stephen Harper, et que Justin Trudeau s’était engagé à rétablir.

Diplomatie des valeurs

François-Philippe Champagne a largement vanté les bonnes relations du Canada avec son partenaire historique les Etats-Unis. « Des amis et des alliés » avec qui Ottawa vient de signer le « plus grand accord commercial au monde, l’Alena 2 ». Il a préféré minimiser au passage les tensions récurrentes entre Donald Trump et le premier ministre canadien Justin Trudeau : il s’est montré prudent sur le « plan de paix » présenté par Donald Trump pour le Proche-Orient mardi 28 janvier.

Affirmant vouloir « regarder en détail ce qui avait été proposé avant de se prononcer », le ministre canadien s’est contenté d’affirmer que « toutes les initiatives qui amènent des discussions directes pour arriver à la paix sont bonnes à prendre ». « La position du Canada a toujours été de soutenir une solution à deux Etats, dans la paix et la stabilité », a-t-il indiqué, affirmant aussi que cette solution nécessitait « que toutes les parties impliquées soient réunies autour de la table ». Mais il a refusé de commenter l’absence des Palestiniens à la présentation de ce projet de règlement du conflit, et leur colère à l’annonce de ce plan très favorable à Israël.

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