Le Maroc isole ses grandes villes pour stopper une forte hausse de l’épidémie de coronavirus

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A Tanger, le 14 juillet 2020.

Les autorités marocaines ont décidé d’interdire, à partir de lundi 27 juillet, les déplacements à destination et en provenance de huit grandes villes du pays, à cause d’une nette remontée des cas de contamination au nouveau coronavirus ces derniers jours. Cette décision, annoncée dimanche, intervient à quelques jours de l’Aïd Al-Adha, une fête traditionnellement marquée par des réunions familiales. Elle entre en vigueur lundi jusqu’à nouvel ordre, selon un communiqué conjoint des ministères de l’intérieur et de la santé.

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L’interdiction des déplacements a été prise « en raison de la hausse considérable des cas de contamination » et « au regard du non-respect par la majorité des citoyens des mesures de prévention : distanciation sociale, port du masque », selon le texte. Elle concerne huit villes, dont la capitale économique Casablanca (ouest), la capitale touristique Marrakech (sud), Tanger (nord), le deuxième pôle économique du royaume, et Fès (centre).

« Relâchement de certains individus »

Le Maroc avait annoncé il y a une semaine un nouvel allègement des mesures de confinement, mais les derniers jours ont été marqués par des records de contamination : 811 samedi et 633 dimanche. Le nombre total des cas officiellement enregistrés dans le pays est de 20 278, dont 313 décès dus à la maladie du Covid-19 pour une population de 36 millions d’habitants. Le Maroc autorise depuis juin l’ouverture des cafés, des restaurants et des commerces ainsi que le tourisme intérieur, mais l’état d’urgence sanitaire a été prolongé jusqu’au 10 août.

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Samedi, le ministre de la santé, Khalid Ait Taleb, a appelé à « éviter les visites inutiles et les contacts physiques et à veiller au respect des mesures de prévention lors des rassemblements familiaux » durant l’Aïd Al-Adha, la fête musulmane du sacrifice prévue cette année à partir du 31 juillet. Le ministère de l’intérieur a noté un « relâchement de certains individus » dans le port du masque obligatoire au Maroc, affirmant dans un communiqué que les autorités « n’hésiteront pas à appliquer les sanctions prévues par la loi ». Les peines vont jusqu’à trois mois de prison et jusqu’à 1 300 dirhams d’amende (115 euros).

Le Monde avec AFP

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