Le maréchal libyen Khalifa Haftar accuse l’émissaire de l’ONU de partialité

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Le chef de l’Armée nationale libyenne, qui a lancé une offensive contre Tripoli, déclare au « JDD » que Ghassan Salamé « souhaite » la partition de la Libye.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 02h50

Temps de Lecture 1 min.

L’émissaire des Nations unies (ONU) pour la Libye, Ghassan Salamé, est devenu « un médiateur partial » dans le conflit, a accusé le maréchal libyen Khalifa Haftar, homme fort de l’Est du pays, dans un entretien publié en France par le Journal du dimanche (JDD) du 26 mai.

Le 21 mai, M. Salamé avait affirmé devant le Conseil de sécurité que la Libye était « sur le point de tomber dans une guerre civile ». Le diplomate libanais avait averti que les combats opposant près de Tripoli Khalifa Haftar et son autoproclamée Armée nationale libyenne (ANL) au Gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par la communauté internationale pourraient « conduire à la division permanente du pays ».

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« La partition de la Libye, c’est peut-être ce que nos adversaires veulent. C’est peut-être ce que Ghassan Salamé souhaite aussi », a déclaré M. Haftar au JDD. « Mais tant que je serai vivant, jamais cela ne se produira. »

« Une division impossible » chez les Libyens

« M. Salamé multiplie les déclarations irresponsables. Il n’était pas comme ça avant, il a changé. D’un médiateur honnête et impartial, il est devenu un médiateur partial. Ce genre de propos révèle qu’il y a une opinion commune chez ces gens-là, qui parlent de partition et de conflits entre tribus. Mais, encore une fois, cette division est impossible car les Libyens resteront unis et la Libye restera un seul peuple. Tout le reste n’est que chimères. »

La Libye est plongée dans le chaos avec des luttes de pouvoir et des milices qui font la loi depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011 après une révolte populaire soutenue par une intervention militaire occidentale. Depuis le lancement le 4 avril de l’offensive des partisans de Khalifa Haftar contre Tripoli, les combats ont fait au moins 510 morts et près de 2 500 blessés et ont poussé à la fuite plus de 80 000 personnes, selon des agences de l’ONU.

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