« Le Green Deal ne peut pas être une rustine verte sur un capitalisme prédateur »

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« Il est urgent de réduire drastiquement notre empreinte écologique, de ne plus « consommer » qu’une seule planète, de préserver le climat et la biodiversité, de protéger les communs planétaires »
« Il est urgent de réduire drastiquement notre empreinte écologique, de ne plus « consommer » qu’une seule planète, de préserver le climat et la biodiversité, de protéger les communs planétaires » Brooke Auchincloss/Onoky / Photononstop

Nous vivons une crise mortelle. A la destruction de notre planète s’ajoute la multiplication inhumaine des inégalités et des injustices. Nous allons droit dans le mur, vers l’hécatombe environnementale et sociale. Mais il n’y a pas de fatalité. Les solutions existent. La planète qui brûle oblige désormais l’humanité à se remettre dans le droit chemin, à en finir avec le monde de la prédation pour faire vivre l’égale dignité de toutes et tous.

Et partout dans le monde, des voix s’élèvent pour réclamer un changement de modèle. L’enjeu est clair : il faut conduire à un basculement politique majeur, pour remettre l’économie au service de la planète et de celles et ceux qui la peuplent. Nous voulons un Green New Deal qui ne laisse personne de côté, pour la France, pour l’Europe, pour le monde. A l’heure où la Commission européenne travaille sur une proposition de Green Deal, nous voulons préciser de quoi il devrait être question. Parce que les mots sont importants, et que nous ne voulons pas que cet accord soit une coquille vide.

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Notre Green Deal vise à respecter les objectifs et obligations climatiques ainsi que les limites planétaires. Les scientifiques nous le disent : nous devrions diminuer les émissions de carbone au niveau mondial de 7,6 % par an. L’Union européenne doit faire partie de ceux qui agissent. Pour cela, elle ne doit pas se contenter de viser la neutralité carbone à long terme, mais bel et bien agir fortement pendant la décennie qui vient, en visant 65 % de réduction d’émissions de CO2 au moins à horizon 2030. A l’échelle mondiale, nous dépassons actuellement 4 limites planétaires sur les 9 établies par les équipes de recherche mesurant la capacité d’un monde apte à la survie humaine.

Reprendre le contrôle sur l’argent

Il est urgent de réduire drastiquement notre empreinte écologique, de ne plus « consommer » qu’une seule planète, de préserver le climat et la biodiversité, de protéger les communs planétaires. L’Union européenne doit tourner le dos au Pacte de stabilité et de croissance, et intégrer comme objectif contraignant de convergence le respect des limites planétaires et des objectifs climatiques par les États membres. En restant toujours vigilant à ce que les mesures mises en place pour lutter contre le dérèglement climatique ne se retournent pas contre les populations les plus fragiles.

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Notre Green Deal vise à reprendre le contrôle sur l’argent et à le mettre là où il est nécessaire – au service des citoyens et citoyennes de la planète : plutôt que d’utiliser l’argent des contribuables pour construire une société mortifère (au moins 112 milliards euros d’investissement public par an dans les énergies fossiles selon un rapport réalisé sur l’Union et 11 États-membres), plutôt que d’exonérer les entreprises d’impôts sur les bénéfices, plutôt que de pallier aux catastrophes naturelles avec le budget public, nous proposons de réorienter d’urgence ces sommes vers la transition.

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