le gouvernement ouvre la voie à la suppression du poste de Premier ministre – JeuneAfrique.com

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Le projet de révision de la Constitution a été adopté ce mercredi par le gouvernement. La mesure, qui devrait mener à la suppression du poste de Premier ministre, doit maintenant être examinée par les parlementaires.


La révision constitutionnelle est désormais amorcée. Lors du Conseil des ministres de mercredi, le deuxième depuis le remaniement du 7 avril dernier, le nouveau gouvernement a « adopté un projet de loi portant révision de la Constitution » qui devrait conduire à la suppression du poste de Premier ministre.

Ce texte devrait être rapidement soumis pour approbation à l’Assemblée nationale, où le parti présidentiel et ses alliés disposent d’une majorité qualifiée des 3/5e, suffisante pour entériner la révision de la loi fondamentale.


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Réforme surprise

Le chef de l’État avait annoncé sa décision de se passer de Premier ministre le 6 avril. Ce jour-là, il reconduisait à la tête du gouvernement Mahammed Boun Abdallah Dionne, le chargeant de préparer lui-même la disparition à brève échéance de sa fonction.

Ce projet doit forcément passer par une révision de la loi fondamentale, la fonction de Premier ministre étant mentionnée dans la Constitution. L’annonce de la mesure, qui n’avait pas été annoncée au cours de la campagne électorale de Macky Sall, a provoqué la surprise des Sénégalais et la sidération de l’opposition. Au Parti démocratique sénégalais, Amadou Sall, s’inquiétait auprès de Jeune Afrique des risques d’une « dérive autoritaire du président ».

Les modalités de la réforme et leur effet sur le fonctionnement des institutions sont en effet encore inconnues. En supprimant le poste de Premier ministre, Macky Sall fait basculer le Sénégal dans un régime présidentiel qui pourrait lui donner une marge de manœuvre importante pour son deuxième mandat.

Transformations

Le chef de l’État, qui a promis d’accélérer les transformations de l’économie sénégalaise, veut par ce changement supprimer les « goulets d’étranglement » pour « être lui-même au contact direct avec les niveaux administratifs » chargés de conduire ses politiques, selon le secrétaire général du gouvernement Maxime Jean-Simon Ndiaye.

Devant ses ministres, il a également réclamé une « réduction du train de vie de l’État », en demandant que les dépenses d’eau, d’électricité et de téléphone dans les administrations soient mieux réglementées.



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JeuneAfrique

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