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Le vote met fin à une crise politique qui empêchait le pays de désigner un candidat à la Commission européenne, et de compléter l’équipe d’Ursula von der Leyen.

Le gouvernement minoritaire roumain présenté par le libéral Ludovic Orban a obtenu, lundi 4 novembre, la confiance du Parlement, mettant fin à une crise politique qui retardait la formation de la nouvelle Commission européenne.
Le nouveau cabinet a été entériné de justesse, avec sept voix de plus que le minimum de 233 votes nécessaires. Il succède au gouvernement, renversé le 10 octobre, des sociaux-démocrates majoritaires au Parlement, et va permettre la désignation d’un candidat roumain au poste de commissaire européen. Au total, 240 députés et sénateurs ont voté pour le gouvernement sur un total de 465, alors que la gauche a boycotté la réunion du Parlement.
Proposition pour la Commission dès son investiture
Ancien ministre des transports de Roumanie, âgé de 56 ans, Ludovic Orban avait été désigné premier ministre après la chute de la première ministre et chef des sociaux-démocrates Viorica Dancila, renversée par une motion de censure.
Ce vote représente une bonne nouvelle pour la future présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dont l’équipe était incomplète en l’absence d’un commissaire roumain. M. Orban a promis qu’il désignerait un candidat à ce poste aussitôt après l’investiture de son gouvernement, en accord avec le président Klaus Iohannis, issu comme lui du Parti national libéral (PNL).
Après le rejet pour conflit d’intérêts d’un premier candidat désigné par Mme Dancila, la Commission avait laissé entendre que deux autres noms proposés par cette dernière étaient inacceptables, et avait souhaité que le prochain candidat jouisse du soutien aussi bien du gouvernement que du chef de l’Etat.
Minorité au Parlement
Avec 96 députés, le PNL est le premier parti d’opposition, loin derrière les 201 parlementaires de la majorité sociale-démocrate élue fin 2016. Le nouveau cabinet dépendra donc du soutien des élus d’autres formations, dont les intérêts divergent, pour faire passer tout projet sensible.
« Notre objectif est de rétablir la confiance de nos partenaires [de la zone] euro-atlantique », ébranlée ces dernières années par les réformes controversées des sociaux-démocrates, notamment dans le domaine judiciaire, a indiqué lundi M. Orban. Décrit par le chef de l’Etat comme un gouvernement de transition, le gouvernement Orban va tenter de se maintenir aux commandes jusqu’aux prochaines élections législatives, prévues fin 2020.
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