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Il était temps. Vendredi 20 mars, Rishi Sunak, le chancelier de l’Echiquier, a annoncé un soutien historique aux salariés britanniques, au moment où des milliers d’entre eux, notamment les précaires, sont déjà en train de perdre leur emploi, après que le gouvernement a enfin commencé à s’aligner sur ses partenaires et annoncé des mesures de confinement plus sérieuses, notamment à Londres.
Alors que le premier ministre, Boris Johnson, annonçait simultanément la fermeture des « pubs, des restaurants, des salles de sport et des théâtres », M. Sunak, les yeux cernés mais la voix ferme, a expliqué que les entreprises auraient accès à des subventions pour continuer à payer leurs salariés même si ces derniers sont contraints de rester chez eux et ne peuvent travailler à distance. Lesdites subventions couvriront 80 % des salaires jusqu’à un plafond de 2 500 livres sterling par mois (2 700 euros).
« Je sais que les gens ont peur de perdre leur emploi et que certains, malheureusement, ont déjà perdu le leur, mais vous n’aurez pas à affronter cela seuls. Aujourd’hui, le gouvernement britannique annonce le plan de sauvetage le plus complet au monde. Notre priorité est de sauver les emplois. Toutes les structures pourront accéder au dispositif : grandes et petites entreprises, fondations, œuvres de charité. Il durera trois mois, dans un premier temps, mais nous le prolongerons s’il le faut. Nous ne nous fixons pas de limites », a expliqué M. Sunak.
A crise sanitaire inédite, mesures extraordinaires
Les entreprises pourront en outre repousser le paiement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pendant trois mois. « S’il vous plaît, réfléchissez avant de licencier des gens », a exhorté le chancelier de l’Echiquier. Pour ceux qui l’ont déjà été – ou qui vont l’être – malgré les dispositifs du gouvernement, les allocations-chômage vont être fortement augmentées, le dispositif dit « universal credit » devant être revalorisé de 1 000 livres sterling par an. Les indépendants pourront avoir accès aux congés maladie.
A crise sanitaire inédite, mesures extraordinaires. Qui aurait cru, il y a une semaine encore, qu’un gouvernement conservateur britannique élaborerait un schéma se rapprochant d’un revenu minimum universel ? Les travaillistes et les dirigeants du SNP, le parti indépendantiste écossais, l’y poussaient ces derniers jours, mais M. Sunak, qui a consulté les syndicats et les associations professionnelles pendant deux jours, a dit avoir voulu « aller au plus simple ». « Nous nous sommes concentrés sur un dispositif très rapide à mettre en œuvre. »
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