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Le réalisateur burkinabè livre à Jeune Afrique son regard sur le Fespaco.
Jeune Afrique : Le Fespaco est-il indispensable au cinéma africain ?
Oui, car c’est un lieu où s’effectue une rencontre intergénérationnelle entre professionnels et amoureux du cinéma. Bien sûr, il y a parfois des chocs électriques : nous avons des perceptions, des visions différentes sur ce que doit être le cinéma africain. Il m’arrive d’avoir le sentiment que certains sont comme des enfants qui veulent rejeter le père.
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