Le drame qui aurait fait basculer Nordahl le tueur

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Qui se cache donc derrière le «regard noir, intense, soutenu, fixe, vide de sentiment» de Nordahl L.? D’après les conclusions d’un rapport psychologique inédit que s’est procuré «L’Express», l’ex-militaire possède toutes les caractéristiques d’un psychopathe et d’un pervers narcissique spécialiste de la dissimulation aux tendances psychotiques. Ce document, versé au dossier en décembre 2018, décrit l’individu de 34 ans comme un être déshumanisé, qui aurait ainsi tendance à s’identifier à ses chiens.

«Cet homme a pu s’identifier, au cours d’expériences de dissociations pathologiques, à ses chiens, incorporant leur animalité, leurs instincts, perdant ainsi une part de son humanité», explique un expert. Cela lui aurait notamment permis de retrouver les restes du corps de la petite fille de 9 ans, le 14 février 2018. «Vous me mettez à un endroit et dix ans après, j’y retourne comme ça», s’est d’ailleurs vanté le meurtrier présumé auprès des psychologues qui l’ont entendu à plusieurs reprises l’année dernière.

Un avortement traumatisant

Autre point central identifié par les professionnels: si l’on met de côté l’incendie criminel d’un snack-bar commis avec des complices en 2008, les faits pour lesquels il a été mis en cause se sont tous déroulés en 2017. Aurait-il réussi à cacher des crimes antérieurs ou le passage à l’acte résulte-t-il d’un traumatisme bien précis? Les confessions du tueur semblent accréditer la deuxième théorie.

Lors de ces entretiens, Nordahl L. est en effet revenu sur un événement précis datant de février 2017: l’avortement de son ex-compagne, qui l’aurait plongé dans une profonde dépression: «J’étais no limit! Un litre de rhum et un gramme de cocaïne par jour! Depuis février, mars, j’étais plus moi du tout», a-t-il raconté aux psychologues. Le trentenaire a également évoqué des troubles de la personnalité et une tendance à la paranoïa: «L’impression que tout le monde savait tout sur moi», a-t-il précisé.

«Je peux pas en avouer d’autres, il n’y en a pas d’autres»

C’est précisément pendant cette période que plusieurs incidents troublants sont survenus. En février 2017, alors qu’il était en pleine prise de bec avec un automobiliste, Nordahl L. a brandi un insigne de police. Un délit qui lui vaudra quatre mois de prison avec sursis. En mars, soit quelques semaines avant la mort d’Arthur Noyer, l’ex-militaire qui travaillait comme intérimaire dans une usine de sirop a obtenu un arrêt de travail après un «faux mouvement». Une absence de plus parmi une très longue série de congés maladie. Comme si «la désorganisation mentale de Nordahl L. s’exprime au travers de son corps», écrit un expert.

Reste que son implication dans des meurtres commis avant 2017 n’est pas à exclure, même s’il nie tout autre crime: «Je peux pas en avouer d’autres, il n’y en a pas d’autres», a-t-il assuré. Une source proche du dossier estime d’ailleurs que «c’est davantage le profil de prédateur sexuel de Nordahl L. qui devrait être creusé plutôt que celui de tueur en série.» Pour rappel, le trentenaire a reconnu des penchants pédophiles en décembre dernier. Il est d’ailleurs accusé d’agressions sexuelles sur deux petites-cousines âgées de moins de 10 ans. 

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