Le difficile accouchement de la Commission von der Leyen

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Malgré le fragile équilibre politique et les difficultés rencontrées par certains candidats lors de leur grand oral devant les parlementaires, le collège qui constituera l’exécutif européen à partir du 1er novembre commence à prendre forme.

Par et Publié aujourd’hui à 04h00

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Ursula von der Leyen, au Parlement européen de Strasbourg, le 19 septembre.
Ursula von der Leyen, au Parlement européen de Strasbourg, le 19 septembre. FREDERICK FLORIN / AFP

Ils ont tous passé leur grand oral devant les parlementaires européens. Les uns après les autres, les commissaires nommés par l’Allemande Ursula von der Leyen pour décliner son programme ont répondu – trois heures durant – à leurs questions.

Mardi 8 octobre, Margrethe Vestager, Valdis Dombrovskis et Frans Timmermans – les trois vice-présidents exécutifs de celle qui doit remplacer Jean-Claude Juncker le 1er novembre à la tête de la Commission européenne,– ont fermé le bal. Avec succès.

Certes, Ursula von der Leyen a d’ores et déjà perdu deux candidats, le Hongrois Laszlo Trocsanyi, pressenti à l’élargissement, et la Roumaine Rovana Plumb affectée aux transports, que la commission des affaires juridiques du Parlement (commission JURI) a jugés « inaptes » pour cause de conflit d’intérêts. Certes, le sort de la Française Sylvie Goulard, placée au marché intérieur, n’est pas encore scellé. Mais elle a, jusqu’ici, évité le pire.

Il semble même que les trois principaux groupes politiques du Parlement – les conservateurs du Parti populaire européen (PPE), l’Alliance progressiste des socialistes et des démocrates (S&D) et les libéraux de Renew – soient finalement tentés par la paix armée, plutôt que par une escalade qui leur causerait tous de lourdes pertes. Mais à l’heure des dernières négociations, alors que le collège d’Ursula von der Leyen doit se soumettre au vote de Strasbourg le 23 octobre, les équilibres sont fragiles.

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Panne d’électricité

Le PPE et le S&D, qui régnaient ensemble au Parlement européen depuis 1979, n’ont pas, à eux deux, obtenu la majorité aux élections de mai. Ils ont donc dû renoncer au système du Spitzenkandidat, dans lequel la tête de liste du parti majoritaire prend la présidence de la Commission. Ils doivent désormais composer avec Renew, troisième force politique de l’Assemblée législative, dont Renaissance, la liste de la majorité d’Emmanuel Macron, est la principale formation.

Dans ce contexte, à partir du moment où la commission des affaires juridiques avait écarté un conservateur et une sociale-démocrate, les libéraux avaient du souci à se faire. A commencer par le Belge Didier Reynders, nommé commissaire à la justice. Mais il a été opportunément blanchi avant son audition par le parquet de Bruxelles des accusations de corruption lancées par un ancien agent des services de renseignement de son pays. Et il a réussi son oral, malgré une panne d’électricité qui lui a valu quelques instants dans le noir.

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