Le décès du leader djihadiste tunisien Abou Iyadh confirmé par AQMI – Jeune Afrique

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Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) vient de confirmer la mort d’Abou Iaydh, fondateur du principal groupe djihadiste armé de Tunisie, Ansar Al Sharia. Il était notamment à l’origine de plusieurs attentats et assassinats politiques.


Annoncée plusieurs fois à tords, la mort  d’Abou Iyadh était devenue un serpent de mer. AQMI confirme désormais le décès de ce leader du djihad armé en Tunisie, aux cotés d’autres chefs de son commandement. Formé au sein du mouvement de la tendance islamique (MTI), l’un des ancêtres du parti Ennahda, il s’était fait connaître en s’engageant en Afghanistan et en fondant le groupe combattant tunisien GCT — soupçonné d’être derrière la mort du commandant afghan Massoud, assassiné lors d’une fausse interview avec caméra piégée. Abdelmalek Droukdel, émir d’Aqmi (ex-GSPC algérien, groupe pour la prédication et le combat), lui rend hommage dans ce post.

POST WASSIM NACR

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Capture d’écran 2020-03-04 à 12.13.58 © Le journaliste spécialiste des questions de djihadisme Wassim Nasr relaie l’annonce de la mort d’Abou Iyadh par AQMI.

 

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Lourdement condamné et emprisonné en Tunisie, Abou Iyadh (de son vrai nom Seifallah Ben Hassine) avait finalement bénéficié de l’amnistie décrétée au lendemain de la révolution tunisienne de 2011. Une nouvelle page s’ouvre alors pour cette figure nationale. Appuyé par des figures religieuses telles qu’Al Khatib Al Idrissi, célèbre prédicateur aveugle basé dans la région de Sidi Bouzid, il parvient à attirer de nombreux fidèles dans les rangs de son nouveau groupe, Ansar Al Sharia (les partisans de la Charia).

En toute impunité 

En 2012, autorisé à organiser son congrès fondateur dans le centre historique de Kairouan, haut lieu de l’islam en Tunisie, il réunit des centaines de personnes et parvient à prendre le contrôle des rues, filtrant la presse et ordonnant à ses troupes de ne pas donner d’interview. Ses hommes défilent alors en clamant des slogans tels que « mort aux juifs ». En toute impunité.



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JeuneAfrique

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