Le chanteur R. Kelly accusé d’abus sexuels sur mineures

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La star américaine du R’n’B a passé, dimanche, sa troisième nuit en prison et devra payer une caution de 100 000 dollars.

Par Stéphanie Le Bars Publié aujourd’hui à 10h35, mis à jour à 10h35

Temps de Lecture 3 min.

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Le chanteur R. Kelly devant son studio d’enregistrement à Chicago, le 22 février 2019.
Le chanteur R. Kelly devant son studio d’enregistrement à Chicago, le 22 février 2019. VICTOR HILITSKI / AP

Ses dénégations n’ont pas convaincu. Le chanteur R. Kelly a passé sa troisième nuit en prison dans sa ville natale de Chicago, dimanche 24 février, avant une probable libération sous caution « lundi ou mardi », selon son avocat. Il devra verser 100 000 dollars (88 135 euros) (10 % du montant de la caution fixée à 1 million de dollars), s’engager à ne pas approcher des jeunes filles de moins de 18 ans et remettre son passeport. Optimiste sur l’issue de ses déboires judiciaires, le chanteur avait programmé des concerts au printemps en Europe. La date de son procès n’est pas encore connue.

Lire le factuel : R. Kelly, star du R’n’B, poursuivi pour agressions sexuelles

Ses avocats ont promis une âpre bataille pour démontrer, une fois encore, l’innocence de Robert Sylvester Kelly, 52 ans, star du R’n’B, soupçonné depuis trente ans de relations sexuelles avec des mineures de 13 à 17 ans. « R. Kelly n’a sexuellement agressé personne. Il est une rock star, il n’a pas besoin d’avoir des relations non consensuelles », a déclaré son avocat Steve Greenberg à l’issue de l’audience de samedi, jugeant que toutes les accusatrices du chanteur « mentent ».

Sous l’emprise de l’alcool et de la marijuana

En 2008, le chanteur avait échappé à la justice en dépit d’une vidéo montrant ses ébats sexuels avec une jeune fille de 13 ans. Faute d’avoir obtenu une plainte de l’adolescente et de ses parents, la justice avait classé l’affaire. Cette fois, quatre femmes ont accepté de témoigner. La procureure de l’Etat, Kim Foxx, a détaillé les dix chefs d’abus sexuels sur ces personnes, dont trois étaient âgées de 13 à 17 ans au moment des faits entre 1998 et 2010. Ainsi a-t-elle raconté comment, en 1998, le chanteur avait repéré une adolescente fêtant ses 16 ans dans un restaurant, et l’avait invitée à son studio. Après plusieurs relations sexuelles, il lui avait donné de l’argent. La justice dispose aussi d’une vidéo montrant R. Kelly avoir des relations sexuelles avec une mineure, qui indique à plusieurs reprises qu’elle a 14 ans.

Le climat d’impunité dont a bénéficié le chanteur, protégé durant des décennies par sa popularité dans le milieu artistique et auprès du public, semble toucher à sa fin

A la veille de son inculpation, deux autres femmes ont accusé le chanteur d’avoir abusé d’elles alors qu’elles étaient mineures et sous l’emprise de l’alcool et de la marijuana. Les faits s’étaient déroulés à l’issue d’un concert à Baltimore (Maryland) en 1995. Ces témoignages pourraient en susciter d’autres.

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