Le Centre Pompidou et Malaga prolongent leur collaboration

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Le partenariat inauguré il y a quatre ans entre l’institution parisienne et la cité andalouse se poursuivra jusqu’en 2025.

Par Publié aujourd’hui à 07h30

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Vue extérieure du Centre Pompidou Malaga en Espagne.
Vue extérieure du Centre Pompidou Malaga en Espagne. JORDAN BANKS / ROBERTHARDING

Après quatre ans d’activité, le premier « laboratoire » de la politique internationale du Centre Pompidou, le Centre Pompidou Malaga, en Espagne, a décidé de prolonger la collaboration pour cinq ans. La cité andalouse a signé un accord avec le temple de l’art contemporain parisien pour poursuivre le partenariat jusqu’en 2025. Avec une fréquentation de près de 150 000 personnes par an, contre un objectif initial pourtant prudent de 250 000, l’affluence n’a pas été aussi importante que prévu, ce qui n’empêche pas les deux acteurs d’être satisfaits du résultat. « Ces chiffres ne sont pas mauvais, pour une ville qui n’avait pas de culture muséistique et pas forcément de tourisme culturel », relativise le président du Centre Pompidou, Serge Lasvignes, tout en saluant la « vision et l’audace » de la mairie.

Situé sur le port dans un bâtiment multicolore repérable de loin, « El Cubo », un puits de lumière revisité par l’artiste Daniel Buren, le Centre Pompidou Malaga est un symbole du pari de la mairie pour la culture. Il n’est pas le seul : la ville héberge aussi une fascinante antenne du Musée russe de Saint-Pétersbourg, inaugurée en 2015, une filiale du Musée Thyssen-Bornemisza de Madrid, depuis 2011. Ils s’ajoutent au Musée Picasso, ouvert en 2003 grâce à la persévérance de la famille du peintre né à Malaga, et au Centre d’art contemporain (CAC), inauguré la même année dans l’ancien marché de gros. Le grand gagnant de l’arrivée du Centre Pompidou est d’ailleurs le Musée Picasso, qui a vu sa fréquentation doubler depuis 2015, avec 600 000 visiteurs annuels.

Lire le reportage : A Malaga, la renaissance par les musées

Pour la ville de Malaga, Pompidou est une marque qui vient renforcer la « projection internationale de la ville, explique José Maria Luna, le directeur de l’agence publique chargée de la gestion, entre autres, du Centre Pompidou Malaga. « Nous discutons ensemble du genre d’expositions que nous voulons. C’est nous qui avons demandé celle de Matisse [qui s’est tenue de mars à juin]. Nous voulions un grand nom… », explique-t-il, avant de se vanter de compter 37 musées dans la ville. Ce sont aussi des outils de transformation sociale et culturelle. »

Ville embourgeoisée et modernisée

Malaga a longtemps été associée à l’odeur du pescaito frito, le poisson frit dans les barques de pêcheurs posées sur ses plages bondées, symbole d’un tourisme local et low cost. Cherchant à suivre l’exemple de Bilbao, métamorphosée après l’arrivée du Musée Guggenheim, son image a changé depuis, et la ville s’est embourgeoisée et modernisée.

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