Le carrousel européen suspendu à un accord franco-allemand

0
189

[ad_1]

Le choix des nominations aux cinq postes à la tête de l’UE fait l’objet de débats entre Emmanuel Macron et Angela Merkel, notamment sur le candidat défendu par la chancelière pour la Commission européenne.

Par Publié aujourd’hui à 12h30, mis à jour à 13h17

Temps de Lecture 5 min.

Article réservé aux abonnés

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, le 18 mai à Bruxelles.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, le 18 mai à Bruxelles. Virginia Mayo / AP

Les Conseils européens réservant leur lot de surprises, la prudence s’impose. Mais, à ce stade, vingt-quatre heures avant le rendez-vous des dirigeants de l’Union censé trancher la succession de Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission européenne, personne n’est encore capable d’avancer un nom avec certitude. Doivent aussi, à cette occasion, être proposés les successeurs de Donald Tusk à la tête du Conseil, de Federica Mogherini, la haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères, et d’Antonio Tajani, au Parlement européen.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Après les élections, quels sont les nouveaux clivages européens ?

Trois semaines après le scrutin des européennes, un tel brouillard fait désordre. En 2014, à la même époque, la candidature de M. Juncker était déjà sur les rails. Les candidats ne manquent pourtant pas : le conservateur Manfred Weber, le social-démocrate Frans Timmermans ou la libérale Margrethe Vestager sont officiellement sur les rangs. Michel Barnier ou le premier ministre belge, Charles Michel, se tiennent prêts.

Quelle est la cause de ce blocage ? « Cela dépend surtout de deux personnes : Angela Merkel et Emmanuel Macron », affirme un diplomate bruxellois. Ils ne sont évidemment pas les seuls à décider. Entre autres, le choix du premier ministre Pedro Sanchez, fort du succès des socialistes espagnols, le 26 mai, pèsera beaucoup dans la balance au sein d’un Conseil où les conservateurs ne sont plus en position de force, en comparaison avec 2014.

Le PPE, la grande famille de la droite, bien qu’affaiblie, est arrivée en tête le 26 mai et s’est empressée de revendiquer la présidence de la Commission pour le Bavarois.

« Tous deux sont pleinement conscients de leurs responsabilités et sont en pleine période de concertation, mais c’est compliqué », ajoute cette source proche des discussions. La chancelière est « coincée » avec Manfred Weber, ajoute un autre diplomate. Le PPE, la grande famille de la droite, bien qu’affaiblie, est arrivée en tête le 26 mai et s’est empressée de revendiquer la présidence de la Commission pour le Bavarois.

Calcul politique daté

Cette formation avait anticipé le processus et mis M. Weber en piste dès novembre 2018. A l’époque, le président du groupe PPE au Parlement de Strasbourg était soutenu par Annegret Kramp-Karrenbauer (alias « AKK »). Celle qui a succédé à Mme Merkel à la tête de la CDU pariait sur une réconciliation entre son parti et la CSU bavaroise (le parti de M. Weber), après de fortes tensions à l’été 2018.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: