le candidat Mohamed Ould Ghazouani quitte le gouvernement – JeuneAfrique.com

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Le ministre mauritanien de la Défense, Mohamed Ould Ghazouani, candidat de la majorité à l’élection présidentielle prévue en juin, a quitté vendredi le gouvernement, quelques jours après que l’opposition a renoncé à une candidature unitaire.


Selon un décret relayé par l’Agence mauritanienne de l’information (AMI), et annonçant un remaniement au sein du gouvernement, Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed – dit « Ould Ghazouani », jusqu’alors ministre de la Défense et compagnon de toujours du chef de l’État, Mohamed Ould Abdelaziz – est remplacé par Yahya Ould Hademine, ancien Premier ministre. Le nouveau ministre de la Défense occupait jusqu’à présent le poste de ministre conseiller à la présidence.

Pré-campagne

Outre le ministère de la Défense, le remaniement concerne trois portefeuilles : l’Équipement et les Transports, l’Éducation nationale, ainsi que l’Hydraulique et l’assainissement. Aucune explication n’a été donnée de source officielle à ce remaniement, motivé selon les analystes par la nécessité pour le candidat du pouvoir de préparer sa campagne, au moment où l’opinion s’attend à une floraison de candidatures après l’échec de l’opposition à s’unir.


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En plein préparatif de l’élection présidentielle qui devrait avoir lieu en juin prochain, celui qui est à présent ex-ministre de la Défense avait été choisi par le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UPR), comme dauphin du président Aziz. « Nous avons décidé de laisser à chaque parti la liberté de choisir son candidat, tout en continuant à coordonner nos positions, surtout en cas de second tour », a affirmé cette semaine à la presse Mohamed Ould Moloud, président de la Coalition électorale de l’opposition démocratique (CEOD), qui regroupe la plupart des partis de l’opposition dite radicale.

L’opposition divisée

Alors que le militant anti-esclavagiste Biram Dah Abeid, déjà candidat en 2014, a annoncé son intention de se présenter, les noms de plusieurs autres personnalités de l’opposition ont été évoqués, mais les intéressés ne se sont pas encore déclarés. Parmi eux figure l’ancien chef du gouvernement de transition (2005-2007), Sidi Mohamed Ould Boubacar. Deux formations de l’opposition, le Rassemblement pour la démocratie et l’unité (RDU) et le parti Adil, ont en revanche décidé de soutenir le candidat du pouvoir.


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Le RDU vient d’être dissous avec 75 autres partis politiques, sur la centaine que compte le pays, car jugés insuffisamment représentatifs, après avoir échoué à obtenir au moins 1 % des voix lors des élections municipales de 2013 et 2018. Cette dissolution laisse à l’Assemblée nationale, élue en septembre 2018, une dizaine de députés sans étiquette qui, selon des experts, pourront rejoindre le parti de leur choix parmi les 28 encore existants.

Ancien général arrivé au pouvoir par un coup d’État en 2008, puis élu en 2009 et réélu en 2014, Mohamed Ould Abdelaziz ne peut se représenter au terme de son second mandat qui s’achève en août.



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JeuneAfrique

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