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Lorsqu’on longe la route à Baie-du-Cap, plus précisément, à St-Martin, impossible de pas voir le beau Bus Snack de couleur verte en face de la mer. Si son apparence attire, sa cuisine, dont on parle de bouche à oreille, invite à la découverte par les gens des quatre coins de l’île et des centaines de touristes.
Un soleil qui brille de mille feux, un temps propice pour une belle balade. Et hop ! Nous voici en voiture, direction : le sud de l’île. Ici, pas de grands bâtiments tout au long de la route. Le Sud est une partie de l’île qui a su conserver une bonne partie de son paysage verdoyant et naturel.
Après une longue balade et une baignade à la plage St Felix, on a le ventre qui crèche, comme dirait Boyzini. En l’absence d’une marinade de poulet, on commence à chercher quelque chose à se mettre sous la dent. On entend parler du Bus Snack à quelques mètres et on décide de s’y rendre.
Pas possible de le rater. La curiosité nous pique. Dans la cour, de nombreuses voitures. « Pou gagn plas mem la ? » se demande-t-on. Et voilà qu’un petit groupe descend.
On prend les escaliers et nous voilà dans le bus. Wow ! Effectivement, c’est impressionnant, car c’est exactement comme dans un autobus, même si des petites tables ont été aménagées et un espace réservé à la cuisine. Ici, on ne met pas les petits plats dans les grands. Tout est simple, mais plutôt confortable. Des rideaux ont été installés pour que les clients ne soient pas aveuglés par le soleil.
Mala Gobardhen s’affaire en cuisine pendant que sa belle-fille et sa fille (en rouge), venue de Floréal pour lui rendre visite, l’aide pour le service et les commandes.
Pour le repas, on a l’embarras du choix : mine frit, mine ourite ek so satini pomme d’amour, du riz, des grains et un bon salmi agneau. Hmmmm, zis anvi gout tou !
Heureusement que, après avoir vu autant de belles choses, on n’est pas déçu par les repas. La nourriture est top !
On n’a pas eu droit au poisson corne frit, autre spécialité du bus, cette fois. Ben, tant mieux, cela nous obligera à revenir très vite pour se régaler.
Le Bus Snack existe depuis 1990
C’est Mala Gobardhen, 65 ans, qui est la propriétaire du Bus Snack. Étant bonne cuisinière et ne sachant pas comment subvenir aux besoins de sa famille, elle décide avec l’aide de son mari d’ouvrir un tricyle pour vendre des gâteaux.
Cette habitante de la localité gagnait plutôt bien sa vie, mais un jour, elle eu la désagréable surprise de voir que quelqu’un a mis le feu à son emplacement. « J’étais désemparée. Je ne savais pas quoi faire. Mo pa ti ena moyen pou al loue enn lot plas ».
Devant son désarroi, un de ses fidèles clients décide de lui offrir un vieil autobus. « Mo ti telma kontan. Ti vaut plis ki lor pou mwa. » Son mari se charge de modifier un peu l’autobus d’abord pour le consolider, puis pour y aménager un espace convivial.
Pour cette mère de trois enfants et trois petits enfants, c’est sa persévérance qui l’a apporté cette notoriété. « Dans la vie, il y a toujours des difficultés, il suffit de s’accrocher », dit-elle.
Ainsi, elle travaille tous les jours de 11 à 17 heures, sauf quand sa santé ne le lui permet pas.
Elle est ravie de voir le nombre de personnes venant de toute l’île pour déguster ses bons petits plats et les touristes qui ne manquent pas de lui faire part de leur appréciation pou so ti kaz et sa cuisine.
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