L’atterrissage délicat des élus macronistes au Parlement européen

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Nathalie Loiseau souhaite prendre la présidence du groupe auquel vont être rattachés les eurodéputés de la majorité présidentielle, mais sa candidature est contestée.

Par et Publié aujourd’hui à 13h39

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La tête de liste de La République en marche pour les élections européennes,Nathalie Loiseau, lors d’un meeting de campagne, le 6 mai 2019, à Caen.
La tête de liste de La République en marche pour les élections européennes,Nathalie Loiseau, lors d’un meeting de campagne, le 6 mai 2019, à Caen. DAMIEN MEYER / AFP

Maintenant qu’Emmanuel Macron a envoyé 21 élus au Parlement européen, il compte bien s’appuyer sur eux pour peser dans un hémicycle où les conservateurs du Parti populaire européen (PPE) et les sociaux-démocrates ont perdu, pour la première fois, leur majorité absolue.

Alors que les grandes négociations ont débuté dès le lendemain des élections, Nathalie Loiseau, la chef de file de la liste La République en marche (LRM), était à Bruxelles mercredi 5 juin pour essayer d’obtenir, notamment, la présidence du groupe de l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ADLE), la formation paneuropéenne centriste que les élus LREM ont, sans surprise, rejointe au soir des élections.

Même si la liste Renaissance (LRM et ses alliés) constitue la première délégation nationale au sein de ce groupe, tout le travail – ou presque – reste à accomplir pour s’imposer au sein de cette formation, aussi ancienne que l’enceinte strasbourgeoise, puis parvenir à peser dans un hémicycle de 751 eurodéputés.

Eventuels concurrents

Surtout que la liste Renaissance compte bien peu de vétérans dans ce Parlement où l’expérience et l’entregent priment. Les éventuels concurrents de Mme Loiseau ont jusqu’au 17 juin pour se déclarer, le vote interne du groupe devant avoir lieu le surlendemain. Le Belge Guy Verhofstadt ne briguera pas un nouveau mandat. Nicola Beer, du Parti libéral-démocrate allemand (FDP), le Suédois Fredrick Federley et la Néerlandaise Sophie In’t Veld pourraient en revanche se déclarer face à Mme Loiseau qui compte, outre l’argument du nombre d’élus français, mettre en avant ses compétences de diplomate.

Elle semble toutefois effrayer certains libéraux « historiques », des pays scandinaves et du Benelux, réticents face aux ambitions françaises. Mme Loiseau réclame – et devrait obtenir – un changement de nom, avec le remplacement de l’étiquette « libérale » au profit d’une formule plus « citoyenne ». Le nom ACE (Alliance of Citizens for Europe) tiendrait la corde. Cette modification est peut-être accessoire, mais pas sans signification aux yeux de certains cadres.

L’élue française prône, par ailleurs, des changements dans les méthodes de travail du groupe, qu’elle veut faire muter : plus question d’être un parti secondaire dans l’hémicycle mais une formation qui compte, d’autant qu’elle sera, cette fois, sans doute indispensable pour assurer une majorité pro-européenne face aux partis populistes.

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