L’armée syrienne reconnue, pour la première fois, responsable d’attaques chimiques

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Devant le siège de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), à La Haye, le 20 avril.
Devant le siège de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), à La Haye, le 20 avril. JOHN THYS / AFP

L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a, pour la première fois, mercredi 8 avril, désigné l’armée du régime syrien de Bachar al-Assad comme responsable d’attaques chimiques dans le nord du pays en 2017.

« L’IIT [l’équipe d’identification et d’enquête de l’OIAC] a conclu qu’il existe des motifs raisonnables de croire que les auteurs de l’utilisation du sarin comme arme chimique à Latamné les 24 et 30 mars 2017 et de l’utilisation du chlore comme arme chimique le 25 mars 2017 étaient des individus appartenant à l’armée de l’air arabe syrienne », a indiqué le coordinateur de l’IIT Santiago Onate-Laborde, cité dans un communiqué. Il s’agit du premier rapport de l’IIT, chargée d’identifier les auteurs présumés d’attaques chimiques en Syrie.

Lire aussi : Le « faisceau de preuves » qui accuse le régime syrien

Selon l’OIAC, des avions et un hélicoptère de l’armée de l’air syrienne ont lâché des bombes contenant du sarin et du chlore dans ces trois attaques, qui ont « affecté » plus de 100 personnes au total.

Un autre rapport attendu dans les prochains mois

« L’IIT n’étant pas un organe judiciaire ayant le pouvoir d’attribuer la responsabilité pénale individuelle, il appartient maintenant au conseil exécutif de l’OIAC, au secrétaire général des Nations unies et à la communauté internationale dans son ensemble de prendre toute autre mesure qu’ils jugent appropriée et nécessaire », a, pour sa part, déclaré le directeur de l’OIAC, Fernando Arias, également cité dans le communiqué.

Lire aussi Attaque en Syrie au gaz sarin : le rapport de la France qui accuse Damas

Un autre rapport est attendu dans les prochains mois concernant une attaque qui avait fait une quarantaine de morts à Douma en avril 2018 après l’utilisation de chlorine, selon les enquêteurs de l’OIAC. Le gouvernement syrien nie constamment toute implication dans des attaques chimiques, affirmant avoir remis tous ses stocks d’armes chimiques sous supervision internationale après un accord conclu en 2013.

Le Monde avec AFP

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