L’armée israélienne déploie des renforts et annonce avoir été la cible d’une « roquette »

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Des membres de la police aux frontières israélienne près de la vieille ville de Jérusalem, le 29 janvier.
Des membres de la police aux frontières israélienne près de la vieille ville de Jérusalem, le 29 janvier. AHMAD GHARABLI / AFP

L’armée israélienne a renforcé, mercredi 29 janvier, sa présence en Cisjordanie et près de Gaza au lendemain de l’annonce du projet américain pour le Moyen-Orient qui a reçu un accueil largement favorable des Israéliens, mais très hostile dans les territoires palestiniens.

Peu après l’annonce de ce renforcement, l’armée a indiqué qu’une roquette « a été tirée depuis la bande de Gaza » sur Israël, la première depuis que le plan américain a été dévoilé à Washington par le président américain Donald Trump, flanqué du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

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De nouvelles manifestations, qui ont fait quelques blessés, ont eu lieu mercredi dans les territoires palestiniens contre ce plan jugé pro-israélien par le leadership palestinien. Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui a refusé ces derniers mois les offres de dialogue des Etats-Unis, jugeant Trump de parti pris, a affirmé que le plan « ne passera pas » et qu’il est destiné aux « poubelles de l’histoire ».

Mahmoud Abbas devant l’ONU

Mahmoud Abbas est attendu d’ici quinze jours devant le Conseil de sécurité de l’ONU pour plaider son rejet du plan, a annoncé mercredi l’ambassadeur palestinien auprès des Nations unies, Riyad Mansour. Face à ce rejet, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a demandé aux Palestiniens de lui faire une « contre-offre ».

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Parmi les nombreux points sensibles du projet figure l’annexion par Israël des colonies juives en Cisjordanie, en particulier dans la vallée du Jourdain, qui doit devenir la frontière orientale d’Israël. L’armée israélienne avait annoncé mardi, quelques heures avant l’annonce du plan, le déploiement de renforts d’infanterie dans cette vallée stratégique qui compte pour environ 30 % de la Cisjordanie occupée.

Le plan a suscité la circonspection à l’étranger, sauf à Ankara et Téhéran, où il a été vivement rejeté. L’Iran l’a qualifié de « trahison du siècle ». L’ONU a souligné qu’elle s’en tenait aux frontières définies en 1967, comme la Jordanie. Seul autre pays arabe à avoir signé un traité de paix avec Israël, l’Egypte s’est contentée d’appeler Israéliens et Palestiniens à un examen « approfondi » du plan. La France a assuré qu’elle « étudiera avec attention le plan de paix » tout en soutenant « la solution des deux Etats, en conformité avec le droit international ».

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