l’ancien président Saca condamné à dix ans de prison pour corruption

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Antonio Saca et sa femme Ana Ligia de Saca, le 1er juin 2009 à San Salvador.
Antonio Saca et sa femme Ana Ligia de Saca, le 1er juin 2009 à San Salvador. Dario Lopez-Mills / AP

L’ancien président salvadorien Elias Antonio Saca, condamné pour corruption et blanchiment d’argent, devra passer dix ans en prison et rembourser 260 millions de dollars, a annoncé vendredi 27 décembre le procureur général du Salvador.

Le procureur général, Raul Melara, a annoncé sur Twitter la confirmation, décidée la veille par la Cour suprême, de la condamnation prononcée en septembre 2018 par un tribunal salvadorien d’Elias Antonio Saca, président de 2004 à 2009, et de six de ses proches collaborateurs, qui avaient avoué avoir détourné des centaines de millions de dollars.

La Cour suprême « a confirmé ce que j’avais exigé en tant que procureur général », a-t-il écrit. Outre sa peine de prison, M. Saca « doit reverser » à l’Etat salvadorien 260,7 millions de dollars acquis frauduleusement, a indiqué le procureur général. « Tel sera le sort de ceux qui volent l’argent des Salvadoriens », a-t-il ajouté.

Le procureur général a rappelé que le réseau composé par « des fonctionnaires corrompus pendant le mandat de Saca avait volé plus de 300 millions » de dollars. « De combien d’écoles, d’hôpitaux, de programmes sociaux les Salvadoriens ont-ils ainsi été privés ? ».

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Le deuxième président jugé pour corruption

Les six anciens hauts responsables jugés avec M. Saca en 2018 sont condamnés à des peines allant de dix à trois ans de prison et au remboursement de sommes allant de 900 000 dollars à 15 millions de dollars.

Elias Antonio Saca est le deuxième président salvadorien jugé pour corruption. Le premier a été Francisco Flores (1999-2004), accusé d’avoir détourné quinze millions de dollars offerts par Taïwan. Placé aux arrêts domiciliaires, il est décédé d’un arrêt respiratoire en janvier 2016.

Et en août dernier, le parquet du Salvador a mis en examen un autre ancien président, Mauricio Funes (2009-2014) et trente et une autres personnes, d’anciens collaborateurs et des proches. Ils sont tous accusés de blanchiment d’argent et de détournement de fonds pour un total d’au moins 351 millions de dollars. M. Funes réside depuis 2016 au Nicaragua, pays qui a rejeté la demande d’extradition présentée par le Salvador et lui a accordé la nationalité nicaraguayenne ainsi qu’à sa conjointe et à deux de ses fils.

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