L’ancien président indonésien Habibie est mort à 83 ans

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Durant son mandat de dix-sept mois entre 1998 et 1999, il avait permis la transition du pays vers la démocratie après la chute du dictateur Suharto.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 06h50, mis à jour à 07h21

Temps de Lecture 1 min.

L’ancien président indonésien Bacharuddin Jusuf Habibie, en mars 2007 à Djakarta.
L’ancien président indonésien Bacharuddin Jusuf Habibie, en mars 2007 à Djakarta. Achmad Ibrahim / AP

L’ancien président indonésien Bacharuddin Jusuf Habibie est mort mercredi 11 septembre soir à l’âge de 83 ans, ont annoncé sa famille et les autorités. M. Habibie est décédé dans un hôpital militaire de Djakarta après des problèmes cardiaques. Le président indonésien actuel, Joko Widodo, a rendu hommage à son prédécesseur, ingénieur aéronautique de formation, en saluant « un scientifique de haut niveau » et le « père des technologies en Indonésie ».

Né en 1936 dans une petite ville au sud de l’archipel de Célèbes, Bacharuddin Jusuf Habibie avait étudié la construction aéronautique en Allemagne et aux Pays Bas avant de rentrer en Indonésie dans les années 1970. Suharto lui avait demandé de l’aider à favoriser l’industrialisation du plus grand pays d’Asie du Sud-Est. Il a longtemps présidé la société publique aéronautique Industri Pesawat Terbang Nusantara, puis a été pendant une vingtaine d’années ministre de la recherche et de la technologie.

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Référendum surprise sur le Timor-Oriental

Deux mois après avoir été nommé vice-président par Suharto, il lui a succédé à la présidence en 1998, quand le dictateur a quitté le pouvoir après un soulèvement. Habibie a permis la transition vers la démocratie du pays comptant la plus importante population musulmane au monde en organisant des élections l’année suivante. Il a aussi contribué à stabiliser l’économie, frappée de plein fouet par la crise financière asiatique et affaiblie par la corruption.

Sa décision surprise d’autoriser un référendum sur l’indépendance du Timor-Oriental, ancienne colonie portugaise dirigée par l’Indonésie, a ouvert la voie à la séparation du territoire avec l’Indonésie. Les Timorais ont voté à une écrasante majorité pour l’indépendance, déclenchant une répression sanglante de l’armée et des forces indonésiennes.

Après dix-sept mois à la présidence, Bacharuddin Jusuf Habibie avait cédé le pouvoir à Abdurrahman Wahid, élu président d’Indonésie en octobre 1999.

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