L’ancien ministre espagnol Alfredo Perez Rubalcaba est mort

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Brillant orateur, ministre à plusieurs reprises dans les gouvernements socialistes, Alfredo Perez Rubalcaba avait été l’un des principaux artisans de la fin du groupe terroriste ETA. Il est mort le 10 mai, à l’âge de 67 ans.

Par Sandrine Morel Publié aujourd’hui à 14h38

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Alfredo Perez Rubalcaba à Séville, en 2012.
Alfredo Perez Rubalcaba à Séville, en 2012. Marcelo del Pozo / REUTERS

Reconnu comme l’un des principaux artisans de la fin du groupe terroriste basque ETA, annoncée en 2011, alors qu’il était ministre de l’intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba est mort le 10 mai, à Majadahonda, près de Madrid, à l’âge de 67 ans. Le dirigeant socialiste Rubalcaba avait dédié l’essentiel de sa vie à la politique et participé activement aux grands changements survenus après la transition démocratique qui a suivi la mort de Franco.

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Né le 28 juillet 1951 dans la ville de Solares, en Cantabrie, ce fils d’un aviateur franquiste et petit-fils d’un officier républicain, s’installe dans son enfance à Madrid. Issu d’une famille aisée, il étudie au collège du Pilar, véritable vivier de la classe politique espagnole de l’époque. Il s’affilie au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) en 1974, un an avant la mort de Franco.

Etudiant brillant et jeune athlète capable de courir les 100 mètres en 10,9 secondes, il obtient son doctorat en chimie avec les honneurs, à l’université Complutense de Madrid (UCM) en 1978. Après un passage comme professeur invité dans les universités de Montpellier en France et de Constance en Allemagne, il obtient en 1984 une place de professeur titulaire à l’UCM.

L’un des artisans de la réforme des universités

Dans le même temps, il entre au ministère de l’éducation du gouvernement du socialiste Felipe Gonzalez, d’abord comme directeur, puis secrétaire d’Etat (1988-1992) avant de devenir ministre de l’éducation et des sciences entre 1992 et 1993. Il est l’un des artisans de la réforme des universités et de la loi d’éducation (Logse) de 1990, laquelle marque la modernisation et la professionnalisation du système éducatif espagnol.

Brillant orateur, il devient ensuite numéro deux et porte-parole de l’exécutif entre 1993 et 1996. Ce sont alors les difficiles dernières années du gouvernement de Felipe Gonzalez, marquées par les affaires de corruption et le scandale des groupes paramilitaires GAL.

Membre de la direction du PSOE et député durant les années du gouvernement conservateur de José Maria Aznar (1996-2004), il occupe le rôle de négociateur avec le Parti populaire (PP, droite) sur les grands sujets, en particulier la lutte contre le terrorisme de l’ETA.

Avec l’arrivée au pouvoir du socialiste José Rodriguez Zapatero, il devient le porte-parole du PSOE au Parlement et, en 2006, ministre de l’intérieur. Il prend les rênes des dernières négociations menées avec le groupe séparatiste ETA, brisées par un attentat terroriste à l’aéroport de Madrid huit mois plus tard.

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