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Les chiffres sont parlants. D’après une enquête australienne menée auprès de 709 utilisateurs de téléphones mobiles âgés de 18 à 83 ans, des chercheurs révèlent qu’une femme sur cinq et un homme sur huit perdaient leur sommeil en raison de mauvaises habitudes liées au smartphone.
L’étude, publiée il y a quelques jours dans la revue Frontiers in Psychiatry, a identifié d’autres impacts de la technoférence (NdlR, interférence de la technologie) qui est à la hausse, y compris des douleurs physiques, et a révélé que 24 % des femmes et 15 % des hommes sont désormais classés dans la catégorie «utilisateurs problématiques».
A l’évidence, les innovations technologiques rapides de ces dernières années ont entraîné des changements radicaux dans la technologie de la téléphonie mobile actuelle. Bien que de tels changements puissent améliorer la qualité de vie de ses utilisateurs, une utilisation problématique du téléphone mobile peut entraîner pour ses utilisateurs une série de conséquences négatives.
Parmi ces changements, on note l’anxiété ou, dans certains cas, l’adoption de comportements non sécuritaires ayant des conséquences graves pour la santé et la sécurité, telles que l’utilisation du téléphone au volant.
Selon les auteurs de cette nouvelle enquête, la technoférence connaît un bond spectaculaire au cours de la dernière décennie, et l’impact sur la santé est grandissant. Les chercheurs ont interrogé des utilisateurs de téléphones mobiles australiens à l’aide de questions reproduites à partir d’une enquête similaire réalisée en 2005 afin de comparer l’évolution clairement.
Ils ont ensuite confronté les résultats et découvert une augmentation significative du nombre de personnes blâmant leur téléphone pour leur perte de sommeil, leur perte de productivité, leur prise de risque en conduisant et même pour leurs douleurs.
Par ailleurs, fait notable, la technoférence engendre également des troubles chez l’enfant. La dépendance aux smartphones des parents nuit au développement de ces derniers si l’on en croit des réponses présentées dans la revue Child Development, qui confirment des associations significatives entre les perceptions personnelles des parents sur leur utilisation des technologies numériques et les difficultés de comportement chez leurs enfants.
La plupart d’entre nous avons déjà éprouvé cette frustration ou cet énervement lorsqu’un interlocuteur se détourne brusquement pour vérifier son smartphone. Il est donc plausible que les enfants passent par des émotions similaires lorsque leurs parents se comportent ainsi. Car si la technoférence est fréquente et partout, elle existe aussi chez les parents qui détournent alors manifestement leur attention de leurs enfants.
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