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En 1989, Rob Reiner a essayé de répondre à la problématique amitié hommes/femmes dans son film Quand Harry rencontre Sally. Alors, hommes et femmes peuvent-ils réellement être amis ? Cette sempiternelle question a provoqué des débats sans fin au cours des dernières décennies. Le mot « Friendzone » ayant même pris une part des plus importantes dans notre lexique. Et bien que l’expérience quotidienne nous prouve que non seulement les amitiés hommes/femmes sont possibles mais courantes, un maître zen affirme que les deux sexes ne peuvent en réalité jamais être amis. Explications.
Dans Quand Harry rencontre Sally, Harry affirme à Sally qu’une amitié homme/femme est impossible. Sally nie farouchement en prétextant qu’elle-même a beaucoup d’amis du sexe opposé. « C’est ce que tu crois », répond alors Harry.
« Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus »
En vérité, Harry n’a peut-être pas tout à fait tort, si l’on prend en compte le fait que son point de vue est celui d’un homme. Cela s’explique simplement par le fait que les deux sexes ne voient pas l’amitié de la même manière. Pour une femme, cette relation prend la connotation d’un lien émotionnel profond quand les hommes considèrent leurs amis comme des personnes avec qui ils passent des moments agréables, sans forcément s’attarder sur les sentiments qu’ils éprouvent les uns envers les autres.
En fait, dans ce genre de relations, le sexe n’est pas vraiment le problème, mais plutôt le temps et les efforts que les hommes sont capables de consacrer à une relation purement platonique. Prenons l’exemple d’une femme qui a perdu de vue sa meilleure amie, sa première réaction sera de continuer à l’appeler et de lui envoyer toute sorte de messages pour lui donner l’attention qu’elle aimerait en réalité recevoir. Un homme en général est beaucoup plus pragmatique, il continue à vivre sa vie et comprend tout à fait que son ami ne puisse plus avoir le temps d’être aussi présent. C’est la théorie de John Gray selon laquelle les hommes viendraient de Mars et les femmes de Vénus.
Il est clair, du moins en règle générale, qu’hommes et femmes ne fonctionnent pas de la même manière. Lorsqu’il s’agit d’amitié entre les deux sexes, il s’est avéré que les hommes étaient plus attirés par leurs amies que l’inverse. Pis encore, dans la plupart des cas, les hommes sont également susceptibles de se persuader que leurs amies étaient attirées par eux, une croyance souvent erronée.
En somme, et comme le met en lumière Rob Reiner, les hommes, contrairement au femmes, ont plus de difficultés à être « juste amis » avec le sexe opposé. Ce ne sont pas uniquement des stéréotypes. Le simple constat selon lequel hommes et femmes ont des perceptions différentes des relations biaise, in fine, le rapport entre les deux sexes.
Une amitié vouée à l’échec ?
Dans ce sens, Rajneesh Chandra Mohan Jain, plus connu sous le nom d’Osho, un célèbre écrivain indien et maître spirituel, a démontré pourquoi hommes et femmes ne pouvaient jamais être amis. Pour élaborer son point de vue, il part de l’idée selon laquelle « le mariage est une institution inventée par les hommes dans le seul but de monopoliser les femmes ».
Ainsi, et toujours selon Osho, les hommes ont fini par apprendre à traiter les femmes comme une marchandise. Pour lui, la gent féminine est considérée comme une sorte de produit de consommation auquel il est difficile de résister. Or, à partir du moment où la communication entre les deux parties est fallacieuse, la prospérité de la relation l’est forcément aussi.
Il ajoute que l’égo joue également un rôle important dans l’échec des amitiés hommes femmes. En effet, Osho explique que l’attirance envers le sexe opposé est quelque chose de biologique et donc de tout à fait naturelle. Le problème explique-t-il, est que l’Homme a du mal à abandonner quelqu’un ou quelque chose à laquelle il tient. De ce fait, et à partir de ce constat, une amitié homme/femme n’est possible que si la partie qui éprouve une attirance envers l’autre arrive à passer outre ce désir, pour se résigner à vivre une relation complètement désintéressée. Difficile donc, mais pas impossible !
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