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Alors que l’épidémie due au coronavirus semble à peine commencer à marquer le pas en Amérique latine, quelques pays ont mis en place ces derniers jours un timide relâchement des mesures de restriction. La région déplorait, au vendredi 4 septembre, environ 7,6 millions de cas et plus de 280 000 morts.
La paralysie économique, couplée à un sentiment d’extrême lassitude de populations confinées depuis des mois, a poussé les autorités à permettre sorties partielles et réouvertures de commerces, dans des échafaudages complexes et différents selon les villes et les régions. Et ce malgré, parfois, l’opposition du personnel soignant, qui dénonce une sous-estimation des chiffres ou une saturation des services de santé.
Une des situations sanitaires les mieux contrôlées est celle du Chili : alors que le pays détient le deuxième record régional en termes de contaminations par million d’habitants (22 200), après le Panama, la courbe des contaminations suit une baisse constante depuis la mi-juin, atteignant un plateau de 1 500 à 2 000 nouvelles contaminations par jour depuis fin juillet. Le nombre de morts, lui, ne dépasse plus 100 par jour (23 décès le 3 septembre).
Un plan de déconfinement en cinq étapes
Santiago a établi un plan de déconfinement en cinq étapes, appelé « Plan pas à pas », et appliqué à des rythmes différents selon les régions. Dimanche 30 août, sept communes sont passées à la phase 3, appelée « Préparation », permettant la libre circulation des personnes, les réunions de 50 individus maximum et la réouverture des terrasses des cafés et restaurants.
Lundi 31 août, neuf communes de la Région métropolitaine de Santiago sont, elles, passées à la phase 2, celle de « Transition », interdisant encore la circulation les week-ends, et limitant les réunions à cinq personnes dans des lieux clos et dix personnes dans des lieux ouverts. Dans ces deux phases, le couvre-feu de 23 heures à 5 heures du matin est maintenu.
« Dans mon quartier, les restaurants et les bars n’ont ouvert que ce mercredi, avec une capacité très limitée, témoigne Pablo Astudillo, un sociologue résidant à Santiago, joint au téléphone. Mais je ne suis pas encore allé au café. C’est trop compliqué avec un enfant dans cette période si particulière. »
Après un pic de contaminations le 19 août – 13 000 en vingt-quatre heures –, la tendance est également à une baisse quasi constante en Colombie, avec pourtant encore 8 235 nouveaux cas au 3 septembre, pour un total de 641 000 cas. Le nombre de morts, lui, oscille toujours entre 200 et 400 par jour depuis fin juillet (pour presque 20 600 morts au total).
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