L’Amérique à la peine pour contrer la violence d’extrême droite

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Après avoir été le théâtre, durant le week-end, de deux nouvelles attaques relevant du « terrorisme intérieur », selon le FBI, les Etats-Unis réagissent sans vraiment agir.

Par Publié aujourd’hui à 05h35, mis à jour à 06h44

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Dans un air de déjà-vu, le New York Times s’est demandé, dimanche 4 août, ce qu’il serait advenu si l’auteur du massacre d’El Paso (Texas), un suprémaciste blanc qui a tué vingt-deux personnes samedi pour lutter contre l’« invasion hispanique », avait été un terroriste islamiste : ses complices seraient traqués, ses financiers poursuivis, ses adeptes désembrigadés et l’on ne se contenterait pas d’appels à la prière. Toute la puissance répressive de l’Etat serait mise en œuvre et les alliés des Etats-Unis seraient mobilisés.

Après avoir été victime d’un nouvel attentat relevant du « terrorisme intérieur » selon la police fédérale (FBI), l’Amérique réagit sans vraiment agir.

Donald Trump a fait une allocation martiale à la Maison Blanche : « D’une seule voie, notre nation doit condamner le racisme, l’intolérance et le suprémacisme blanc. Ces idéologies sinistres doivent être défaites », a assuré le président. Mais il a été vivement critiqué pour ne pas avoir prononcé le mot « terrorisme », avoir mis en cause les jeux vidéo ou encore s’être trompé dans le nom de la ville victime de la tuerie dans l’Ohio.

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Surtout, il a immédiatement oublié la piste ouverte sur Twitter plus tôt dans la matinée, le contrôle des armes. « Républicains et démocrates doivent s’unir et avoir des contrôles de personnalité, peut-être être en mariant cette législation avec la réforme de l’immigration dont nous avons désespérément besoin. Nous devons faire quelque chose de bien, voire de grand, de ces événements tragiques. » L’initiative aurait surpris les conseillers de la Maison Blanche.

Regain de l’extrémisme de droite depuis l’élection d’Obama

La réforme de l’immigration n’a pas avancé depuis deux ans, Donald Trump la liant à l’achèvement du mur à la frontière avec le Mexique. De même, après la tuerie du lycée de Parkland en Floride, en février 2018, il avait paru pousser une vraie réforme des armes, qui avait sombré, notamment en raison de l’opposition des républicains.

Les démocrates ont pour leur part déploré l’absence de proposition du locataire de la Maison Blanche, alors qu’ils ont voté à la Chambre des représentants une loi généralisant les contrôles de personnalité, y compris lors des foires aux armes et sur Internet, ainsi que l’instauration d’un délai entre l’achat d’une arme et sa prise de possession. Mais le texte est bloqué au Sénat à majorité républicaine.

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