l’Allemagne va reconfiner deux cantons de Rhénanie-du-Nord-Westphalie

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Des employés de l’abattoir Toennies et leurs familles sont mis en quarantaine, à Verl, en Allemagne, le 23 juin.

Des seize présidents de région d’Allemagne, il fut le premier à réclamer la levée des restrictions décidées, à la mi-mars, pour freiner la propagation du Covid-19.

Deux mois après le début d’un déconfinement dont il s’était fait l’avocat résolu, le ministre-président de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Armin Laschet (démocratie-chrétienne, CDU), a dû se résoudre à reconfiner deux cantons (Kreise), mardi 23 juin, suite à la découverte d’un important foyer de contamination dans l’abattoir de Rheda-Wiedenbrück, le plus grand d’Europe, dont un peu plus de 1 500 des 7 000 employés ont été testés positifs.

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A eux deux, les cantons de Gütersloh et de Warendorf, comptent environ 645 000 habitants. Jusqu’au 30 juin, les rassemblements de plus de deux personnes ne vivant pas sous le même toit y seront interdits. Les établissements scolaires, les bars, les cinémas, les coiffeurs, les salles de sport, les musées et les galeries seront fermés.

Comme cela est resté la règle, en Allemagne, même au plus fort de l’épidémie, aucune attestation de sortie du domicile ne sera cependant exigée. Contrairement à ce qui fut le cas en mars et en avril, en revanche, tous les magasins resteront ouverts, et les gens pourront continuer d’aller au restaurant à condition que tous les clients d’une même table appartiennent au même foyer.

« La prudence est nécessaire »

Parallèlement, les autorités ont annoncé le dépistage obligatoire des patients et des personnels dans les hôpitaux et les maisons de retraite, ainsi que des employés des supermarchés. Quant aux autres habitants, ils pourront se faire tester gratuitement, même s’ils ne présentent pas de symptômes. Pour cela, plusieurs centres de dépistage seront déployés par l’armée et par la Croix-Rouge. Des invitations à effectuer un test feront l’objet d’encarts dans la presse locale et des messages seront diffusés par haut-parleurs sur la voie publique.

Ces mesures ne viennent-elles pas trop tard ? M. Laschet s’en est défendu, mardi, face à la presse, en rappelant que l’abattoir de la société Toennies a cessé de tourner dès le soir de la découverte du « cluster », le 17 juin, que tous les employés, des Roumains, des Bulgares et des Polonais pour la plupart, ont été immédiatement appelés à se mettre sous quarantaine et à se faire tester, et que les écoles et les crèches du canton de Gütersloh, où se trouve l’établissement, sont fermées depuis le 18 juin.

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Autant de mesures qui auraient permis d’empêcher la diffusion du virus dans la population, selon Armin Laschet, qui a rappelé que, sur les quelque 1 500 personnes testées positives dans le canton de Gütersloh depuis une semaine, seules vingt-quatre ne travaillent pas pour l’abattoir.

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