l’Algérie à nouveau en ébullition – Jeune Afrique

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Des Algériens crient des slogans lors d’une manifestation anti-gouvernementale dans la capitale Alger, le 7 mai 2021.

Des Algériens crient des slogans lors d’une manifestation anti-gouvernementale dans la capitale Alger, le 7 mai 2021. © RYAD KRAMDI / AFP

Chute des recettes pétrolières, chômage, inflation, baisse du pouvoir d’achat… La colère gronde au sein de la population, qui multiplie les appels à la grève et les manifestations à l’encontre du gouvernement.


Dimanche 2 mai, des scènes d’émeutes inédites dans les rues d’Alger mettent aux prises deux corps constitués dans un face à face tendu. Des escouades de pompiers brandissent des pancartes où l’on peut lire leurs revendications socioprofessionnelles, tandis qu’ils se font tabasser et refouler par des escadrons de policiers antiémeutes. Disposées en cordons compacts, les forces de l’ordre obstruent tous les accès menant vers le siège de la direction générale de la protection civile, où les pompiers comptent organiser un sit-in de protestation.

De telles confrontations, l’Algérie en voit pratiquement tous les jours tant le climat politique et social est devenu tendu. La colère gronde dans tous les secteurs et le front social a des allures de volcan rejetant des panaches de fumée à la veille d’une éruption.

Mouvements de protestation sporadiques

En Algérie, les mouvements de protestation ou de colère se comptent désormais par centaines, si ce n’est par milliers. Le phénomène de blocage des routes est désormais ancré dans les mœurs. Pas un seul jour ne se passe sans qu’on ne ferme un axe routier pour réclamer des logements sociaux, des emplois, du gaz ou l’achèvement de tel ou tel projet.



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JeuneAfrique

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