la violente agression de 2 suspects filmée, les internautes outrés

0
92

[ad_1]

L’un, en sang et menotté, est aspergé d’eau avant d’être électrocuté à l’aide d’un taser. L’autre, blessé à la tête, gît quasi inconscient et est réveillé par des coups de pieds.

La scène sanglante paraît surréaliste. Pourtant, elle aurait été filmée par des policiers qui interrogeaient les deux suspects, interpellés ce mercredi 25 mars.

Plus tôt circulaient d’autres vidéos d’une violente perquisition au domicile des suspects. L’opération est intervenue après un accrochage entre les forces de l’ordre et des membres de cette famille de Résidence Vallijee, à la périphérie de la capitale.

L’affaire provoque de vives réactions sur les réseaux sociaux.

Couvre-feu.

La première vidéo de cette affaire a été mise en ligne hier, mardi 24 mars. Vers, 9h30, des policiers en patrouille ont rabroué des habitants de Résidence Vallijee, qui n’auraient pas respecté le couvre-feu instauré la veille pour minimiser la propagation du Covid-19.

Tous auraient alors gagné une maison familiale.

D’après la vidéo, les deux parties auraient usé de la violence : les policiers s’en prenant à des habitants et quelques-uns de ces derniers répliquant en balançant des objets divers sur le 4×4 de la police.

Deux des officiers auraient été blessés. Dès lors, deux suspects ont été identifiés : un helper de 39 ans, et habitant de la localité de 47 ans.

En présence d’enfants.

Ce mercredi 25 mars vers 11h40, plusieurs unités de la force policière – dont la Special Mobile Force, l’Anti Robbery et la Special Supporting Unit – ont effectué une descente en cette maison de Résidence Vallijee.

Dans cet exercice filmé, on y voit un des suspects, les mains en l’air, se rendre aux officiers, en hurlant « mwa sa! », ajoutant : « Akoz li’nn bat mo mama! ».

Un policier lui fait alors signe de sortir de la maison, avant que des officiers ne se jettent sur lui et d’autres occupants de la maison.

A ce moment, dans leur version des faits, les policiers soutiennent avoir été confrontés par les résidents des lieux, dont des femmes et des personnes âgées. Ils auraient été aspergés d’eau chaude.

La vidéo montre les officiers armés de matraque se ruer dans l’arrière-cour et pénétrer dans une pièce où s’étaient réfugiés des enfants. En pleurs, quelques-uns des petits eux parviennent à s’extirper.

Les officiers sortent de la pièce avec un suspect sous les mains. Ce dernier, comme démontré dans la vidéo, subit de sévères coups avant d’être emmené par la police.

« To pou touy mwa »

Vers la fin de la journée, une autre vidéo des deux suspects blessés circule sur internet. Ils sont sérieusement amoché.

« Hey p… to’nn mor? », demande celui qui tient la caméra à l’un des suspects blessés gisant à même le sol. « To pou touy mwa », hurle l’autre suspect avant d’être électrocuté.

Par la suite, un des suspects a été placé en détention aux Line Barracks alors que l’autre a été admis à l’hôpital Jeetoo.

« Got injured on their own »

La police indique que, lors de leur arrestation, les suspects auraient fait preuve de résistance et « fell down and got injured on their own ».

Une charge de « damaging government vehicule by band » devrait être logée contre eux.

Des véhicules de police auraient été endommagés et des officiers auraient subi des blessures : l’un disant avoir été mordu et un autre soutenant avoir eu le poignet foulé.

Deux bars de métal et une planche en bois ont été saisies.

Questionné par la presse en fin d’après-midi quant aux brutalités policières perpétrées durant ce couvre-feu, le DCP Jhugroo, du National Communication Commitee, a soutenu qu’il fournirait une réponse « demain », jeudi 26 mars.

En attendant, sur les réseaux sociaux, l’affaire provoque de vives réactions chez des internautes outrés par cette façon de procéder des forces de l’ordre.


Le Commissaire de police initie une enquête

Dans une conférence de presse spéciale retransmise en direct sur la télévision nationale, le Commissaire de police, Mario Nobin, a annoncé qu’une enquête a été initié sur cette affaire. Elle sera supervisée par le DCP Choolun Bhojoo. Il a averti les « éléments indésirables de la force policière » qui « font preuve de comportement répréhensible » que « des actions nécessaires » seront prises au plus vite.

 



[ad_2]

Source link

Le Mauricien

Have something to say? Leave a comment: