La Tunisie à l’heure du choix économique – JeuneAfrique.com

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Entre une présidence étatiste et un Parlement libéral, la définition des priorités risque d’être une gageure. Il y a pourtant urgence, car la dette publique s’alourdit dangereusement.

Libéralisme au Bardo, étatisme à Carthage et, probablement, un mixte des deux à la Kasbah : le Parlement, la présidence de la République et le gouvernement vont devoir mijoter une cohabitation économique digne d’une chakchouka (ratatouille à la sauce tunisienne). Le parti islamo-conservateur Ennahdha, qui compte le plus de députés à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), affiche un programme résolument libéral axé sur la compétitivité des entreprises, la venue d’investisseurs étrangers et l’ouverture du code des changes.

Le chef de l’État, Kaïs Saïed, n’a jamais vraiment précisé son programme économique, mais le pedigree de son proche conseiller, Ridha el-Mekki, alias « Ridha Lénine », issu de la gauche panarabe, en laisse supposer une vision étatiste. Le gouvernement – encore en formation – devrait inclure, outre ces deux tendances, des partisans d’une vision keynésienne.

Tous ces acteurs vont devoir trouver une façon de s’entendre. Le Parlement a jusqu’au 10 décembre pour voter la loi de finances. Les nouveaux députés, pour asseoir leur légitimité, pourraient retoquer ce projet préparé par le gouvernement de Youssef Chahed et largement rejeté par les électeurs. Ce qui plongerait le pays encore un peu plus dans l’incertitude.

Logique purement comptable



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JeuneAfrique

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