La Thaïlande traumatisée après la tuerie perpétrée par un soldat

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Le mari d’une victime du sergent thaïlandais Jakrapanth Thomma porte un portrait de sa femme dans la ville de Nakhon Ratchasima, le 10 février.
Le mari d’une victime du sergent thaïlandais Jakrapanth Thomma porte un portrait de sa femme dans la ville de Nakhon Ratchasima, le 10 février. CHALINEE THIRASUPA / AFP

« Il tirait sur tout ce qui bougeait »… Après l’épisode de folie meurtrière qui a conduit un jeune soldat à tuer au fusil d’assaut vingt-neuf personnes, samedi 8 et dimanche 9 février dans une grande ville du centre du pays, la Thaïlande semblait encore pétrifiée, lundi, par l’ampleur du plus grand massacre de masse civil jamais perpétré dans le royaume.

Si la violence militaire et la répression de manifestants d’opposition ont ensanglanté Bangkok à plusieurs reprises au cours du demi-siècle écoulé, un tel carnage, sur le modèle des tireurs fous américains, est une rareté dans le pays. Le fait que le massacre ait eu lieu durant la grande fête de Makha Bucha commémorant l’ordination par le bouddha de ses premiers disciples, a donné à l’événement un tragique relief.

Un fusil d’assaut et une mitrailleuse

C’est vers 15 h 30, samedi, que le sous-officier Jakrapanth Thomma, 32 ans, a déclenché dans la ville de Nakhon Ratchasima, dans le nord-est du pays, la mécanique de l’horreur qui allait le conduire à tirer au hasard sur les gens – et à sa propre perte. Furieux de s’être senti lésé par une agente immobilière dans le cadre d’une affaire de vente de terrain à bâtir, le sergent Jakrapath tue d’abord deux personnes, la femme et son gendre. Qui se trouve être un colonel et le supérieur direct du tueur.

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Les événements vont ensuite se précipiter : le soldat fonce dans sa caserne, abat le responsable de l’armurerie et s’empare de plusieurs armes, dont un fusil d’assaut et une mitrailleuse. Après avoir volé un véhicule militaire tout-terrain, il se dirige vers le centre de cette ville de 160 000 habitants occupée à célébrer la fête religieuse ou faire du shopping. D’abord, il tire sur les passants, les motocyclistes et même à l’intérieur d’un wat (temple bouddhiste). Un moine a raconté à l’agence Reuters l’avoir vu viser les pneus d’une voiture occupée par cinq personnes puis, « calmement, après avoir été prendre un autre fusil dans sa jeep, abattre froidement un à un les passagers ».

Le pire reste encore à venir : le tueur se rend au « Terminal 21 », le centre commercial le plus important et le plus moderne de cette capitale régionale. Dans les allées bondées du « mall », il tire sur les clients. Réfugié dans les étages supérieurs, il parvient durant des heures à tenir tête aux commandos de la police. Pendant ce temps, les forces de l’ordre et l’armée ont réussi, non sans mal, à faire évacuer les clients.

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