la suspension des vols venant du Brésil, une mesure jugée tardive et insuffisante

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Des membres d’équipage (au premier plan) à l’arrivée des derniers vols autorisés en provenance du Brésil, à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, le 14 avril.

Les derniers passagers en provenance du Brésil ont atterri à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, mercredi 14 avril, vers 7 h 30, débarquant, au terminal 2E, des deux vols d’Air France, AF 457 arrivant de Sao Paulo, puis AF 443 de Rio de Janeiro, alors que Jean Castex avait annoncé, la veille, la suspension « jusqu’à nouvel ordre » des vols en provenance de ce pays. Une annonce précisée par un décret et au Journal officiel : « Eu égard à la situation sanitaire au Brésil (…), les déplacements de personnes en provenance de ce pays vers le territoire de la République sont, à l’exception de ceux nécessaires au transport de marchandises, interdits jusqu’au 19 avril 2021 à zéro heure. » Dans la foulée, Air France a confirmé l’annulation de tous ses vols en provenance du Brésil « jusqu’au 18 avril inclus » pour répondre aux inquiétudes liées à la propagation du variant P.1. « Nos vols emporteront des passagers de la France vers le Brésil, et reviendront à vide, hors le fret qu’ils pourront transporter », explique la compagnie aérienne.

Lire aussi : Le gouvernement se résigne à suspendre « jusqu’à nouvel ordre » les vols en provenance du Brésil

A la sortie de la zone de récupération des bagages, Romane Legal se montre soulagée. « Je devais partir mercredi, mais en apprenant la décision du gouvernement, j’ai pu changer en urgence mon billet et partir mardi, car j’avais déjà les résultats négatifs de mon test PCR. J’ai eu de la chance, mais mes amis qui devaient aussi rentrer en France et n’avaient pas encore fait le test vont essayer de passer par un autre pays pour contourner cette suppression des vols », confie l’étudiante de 23 ans, qui estime qu’une mesure de quarantaine à l’arrivée serait plus efficace.

Contrôles aléatoires

A l’arrivée sur le sol français, cinq ou six vols en provenance de pays hors Union européenne sont contrôlés quotidiennement de façon aléatoire. Tous les passagers doivent alors passer un test antigénique, qui doit se révéler négatif pour entrer sur le territoire – après avoir dû justifier, pour embarquer dans l’avion, d’un test PCR négatif de moins de 72 heures. Isolée dans un coin de l’immense salle de livraison des bagages, Noémie (qui souhaite garder l’anonymat), 37 ans, est dépitée. Après avoir embarqué, mardi à Rio, munie d’un test PCR négatif, elle se retrouve positive après le nouveau test subi à l’arrivée. « Je dois attendre un avis d’isolement que la police va me délivrer et je ne sais pas ce que je ferai après », explique la voyageuse, qui doit rentrer chez elle à Martigues, et dit se sentir « très bien ».

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