la stratégie de crise des autorités sanitaires françaises

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Edouard Philippe, Agnès Buzyn et d’autres ministres, en réunion pour prendre des mesures en France face au coronavirus, le 26 janvier à Paris.
Edouard Philippe, Agnès Buzyn et d’autres ministres, en réunion pour prendre des mesures en France face au coronavirus, le 26 janvier à Paris. LUCAS BARIOULET / AFP

Mise en place d’une « équipe médicale d’accueil » à l’aéroport de Roissy, publication d’un site Internet pédagogique dédié, réunion chaque fin de journée au ministère de la santé… Depuis l’annonce, vendredi 24 janvier, de l’identification de trois cas de coronavirus 2019-nCov en France, les autorités sanitaires déploient une stratégie de crise pour éviter toute propagation du virus.

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Six nouveaux cas suspects attendaient toujours dimanche soir les résultats de tests, a annoncé la ministre de la santé, Agnès Buzyn, dimanche en fin d’après-midi à l’issue d’une réunion exceptionnelle autour d’Edouard Philippe à Matignon. « Je m’attends à ce qu’il y ait de nouveaux cas, comme ailleurs », avait-elle déclaré quelques heures plus tôt au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, ajoutant que « toutes les personnes contaminées ont été en Chine. Nous n’avons pas de cas [contracté] en France. Les gens qui ont des symptômes ont probablement la grippe ».

Contacter le SAMU – Centre 15

Depuis quelques jours, les autorités sanitaires répètent inlassablement la marche à suivre pour les personnes qui s’inquiéteraient de présenter des symptômes (fièvre et toux ou difficultés respiratoires) après un voyage en Chine ou un contact avec quelqu’un rentrant de ce pays. Celles-ci ne doivent pas se rendre aux urgences ou chez leur médecin mais doivent contacter le SAMU – Centre 15, où elles sont évaluées par un médecin régulateur.

En 24 heures, de samedi soir à dimanche soir, une cinquantaine d’appels « nécessitant d’être investigués » ont été reçus par le SAMU parisien, et entre 20 et 25 au cours de la même période par le SAMU des Hauts-de-Seine ainsi que celui du Val-de-Marne, annonce la direction de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

Pour accueillir les éventuels nouveaux cas adultes avérés, deux hôpitaux parisiens (Bichat et la Pitié) disposent de sept chambres adaptées chacun. Dans le reste du pays, douze autres hôpitaux de référence sont également équipés de telles chambres. « Nous avons le sentiment que la situation est maîtrisée parce que nous avons appris avec le SRAS en 2003-2004 : le SAMU est bien organisé, les services d’urgences ont reçu des formations et il y a un niveau de compétence bien plus important », assure Jean-Christophe Lucet, chef de service de l’unité de prévention et contrôle de l’infection à l’hôpital Bichat-Claude Bernard, à Paris.

Reste la question de l’ampleur que pourrait prendre l’épidémie ces prochaines semaines. « Le 2019-nCoV semble à ce stade moins virulent que le SARS-CoV ou le MERS-Cov, mais il paraît se transmettre un peu plus facilement », explique le professeur Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses et tropicales à Bichat. « Le nombre de chambres est dimensionné pour un nombre de cas limités. Si on a plusieurs dizaines de cas, on rentre dans une autre dimension, mais on n’en est pas du tout là », assure le professeur Lucet.

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