La sortie de crise se dessine pour l’Europe

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Au fil des mois, la Commission européenne se fait moins pessimiste. Même s’il ne s’agit pas encore de crier victoire, alors que la pandémie de Covid-19 continue à sévir et que le risque de voir de nouveaux variants apparaître reste d’actualité, ses dernières prévisions économiques, publiées mercredi 12 mai, esquissent la sortie de crise. Après avoir chuté de 6,6 % en 2020, et s’être encore contracté au premier trimestre, le produit intérieur brut (PIB) de la zone euro devrait rebondir pour augmenter de 4,3 % (4,2 % au sein de l’Union européenne) cette année, puis croître de 4,4 % (dans les deux cas) en 2022. En février, la dernière fois que les experts de la Commission se sont livrés à l’exercice difficile de la prévision, ils misaient sur une croissance inférieure d’environ un demi-point, que ce soit pour 2021 ou 2022.

« L’ombre du Covid-19 commence à se retirer de l’économie européenne », résume Paolo Gentiloni, le commissaire à l’économie. La montée en puissance des campagnes de vaccination – à ce jour, 27,7 % de la population européenne s’est vue injecter une première dose – et la levée progressive des restrictions qui pèsent sur l’activité constituent le terreau sur lequel la croissance continentale peut se redéployer. Plusieurs moteurs devraient dès lors l’alimenter. La consommation intérieure d’abord, dopée notamment par une épargne forcée énorme. Mais aussi, une demande extérieure en hausse en provenance du reste du monde. Et tout particulièrement des Etats-Unis : le plan de relance de Joe Biden devrait ainsi apporter 0,3 point de croissance à l’Europe en 2021 et 0,2 en 2022.

Situation intermédiaire

Enfin, a calculé la Commission, « linvestissement public, en pourcentage du PIB, devrait, en 2022, atteindre son niveau le plus élevé depuis plus de dix ans ». Notamment grâce au plan de relance européen de 750 milliards d’euros (390 milliards de subventions et 360 milliards de prêts), dont les premiers versements sont attendus cet été, dès juillet au mieux pour certains pays, en septembre plus probablement pour les autres. Si tant est que les parlements nationaux des Vingt-Sept aient, d’ici là, donné leur accord – à ce stade, huit manquent encore à l’appel (Estonie, Irlande, Hongrie, Pays-Bas, Autriche, Pologne, Roumanie, Finlande) – à la levée d’une dette en leur nom par la Commission pour financer ce plan.

Au total, d’ici à la fin 2022, le plan de relance européen, dont les économistes de Bruxelles n’avaient pas tenu compte dans leurs précédentes prévisions, permettra d’injecter 140 milliards d’euros dans les économies européennes et représente, pour les Vingt-Sept, 1,2 point de croissance supplémentaire.

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