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Dans la foulée du conflit avec l’Ukraine, la Russie a fait l’objet de multiples sanctions et d’interruptions de partenariats sur divers projets scientifiques. Dans les premières semaines suivant le conflit, l’agence spatiale Roscomos avait remis en cause sa participation dans le coûteux maintien en service de la Station Spatiale Internationale (ISS).
Entre réaction d’orgueil et arrêt intéressé, sachant que d’autres projets de station orbitale pourraient se jouer avec la Chine, la prise de position avait donné des sueurs froides à la NASA, d’autant plus que le directeur de l’agence russe Youri Borisov semblait indiquer que la coopération russe n’irait pas plus loin que 2024.
La NASA n’avait toutefois pas reçu de signalement d’un arrêt de l’arrêt du soutien russe à cette date. Lors d’un point concernant la mission Crew-5 de SpaceX, les responsables des agences américaine et russe se sont voulus plus rassurants sur l’interprétation à donner à ces propos.
Une coopération assurée jusqu’en 2024. On verra ensuite !
Si la Russie jouera sa partition normalement jusqu’en 2024, cela ne veut pas dire qu’elle interrompra pour autant sa collaboration ensuite. Sans promettre d’aller jusqu’à 2030 comme le souhaiterait la NASA, l’agence russe indique désormais que l’arrêt de son soutien dépendra des conditions techniques et d’une évaluation de la situation.
Roscomos ne coupera donc pas forcément les ponts avec l’ISS après 2024. En attendant, l’astronaute russe Anna Kikina fera partie des astronautes envoyés vers la station spatiale à l’occasion de la mission Crew-5 fin septembre ou début octobre.
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