La Russie et la Turquie commencent leurs patrouilles conjointes dans le Nord-Est syrien

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Moscou avait affirmé mardi que le retrait des combattants kurdes était terminé. M. Erdogan a déclaré jeudi que la Turquie pourrait vérifier la réalité de ce retrait après le lancement de patrouilles conjointes avec les Russes.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 12h17

Temps de Lecture 2 min.

Les soldats, à bord d’une dizaine de véhicules militaires turcs et russes, se sont dirigés vers l’est de Derbassiyé pour patrouiller dans une bande de territoire longue de plusieurs dizaines de kilomètres, selon des sources militaires turques et russes.
Les soldats, à bord d’une dizaine de véhicules militaires turcs et russes, se sont dirigés vers l’est de Derbassiyé pour patrouiller dans une bande de territoire longue de plusieurs dizaines de kilomètres, selon des sources militaires turques et russes. ILYAS AKENGIN / AFP

Conformément à l’accord qui a mis fin à une offensive d’Ankara contre les forces kurdes syriennes, des militaires turcs et russes ont commencé à patrouiller conjointement, vendredi 1er novembre, dans un village de la région de Derbassiyé, dans le Nord-Est syrien.

A bord d’une dizaine de véhicules militaires turcs et russes, les soldats se sont dirigés vers l’est de Derbassiyé pour patrouiller dans une bande de territoire longue de plusieurs dizaines de kilomètres, selon des sources militaires turques et russes.

Aux termes d’un accord conclu le 22 octobre à Sotchi entre les présidents turc Recep Tayyip Erdogan et russe Vladimir Poutine, la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) avait jusqu’à mardi 16 heures pour se retirer de ses positions frontalières de la Turquie. L’accord avec la Russie ainsi qu’un autre conclu le 17 octobre avec les Etats-Unis ont permis l’arrêt d’une offensive que la Turquie avait lancée le 9 octobre contre les forces kurdes.

La Turquie entend mettre en place une « zone de sécurité » d’une trentaine de kilomètres de profondeur le long de sa frontière pour séparer celle-ci des YPG, qu’elle qualifie de « terroristes » mais qui sont alliées aux pays occidentaux dans la lutte contre le groupe djihadiste Etat islamique (EI).

Lire aussi La Turquie menace de chasser les « terroristes » de la frontière syrienne si l’accord échoue

Constater le retrait des YPG

Le ministre russe de la défense, Sergueï Choïgou, avait affirmé mardi que le retrait des combattants kurdes était terminé. M. Erdogan a déclaré jeudi que la Turquie pourrait vérifier la réalité de ce retrait après le lancement des patrouilles conjointes avec les Russes.

A la faveur de sa dernière offensive, la Turquie, qui contrôlait déjà des pans entiers du nord de la Syrie depuis deux précédentes opérations à l’ouest de l’Euphrate, a pu élargir sa présence à l’est du fleuve avec la mise en place prévue d’une « zone de sécurité » – longue de 120 km et de 30 km de profondeur – entre les localités de Tall Abyad et Ras Al-Aïn dont elle a délogé les combattants des YPG lors de sa dernière offensive.

La présence de l’armée du régime syrien, appelée à la rescousse par les YPG, dans d’autres secteurs de la frontière, empêche toutefois Ankara d’étendre cette zone à quelque 450 km comme il en avait l’intention. Mais selon l’accord de Sotchi, Moscou s’est engagé à faire partir les YPG de ces secteurs en coordination avec l’armée syrienne pour les repousser à 30 km au moins de la frontière turque et à lancer des patrouilles conjointes avec l’armée turque sur une profondeur de 10 km en territoire syrien.

Lire aussi La Russie annonce l’achèvement du retrait kurde du nord de la Syrie

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