La Russie connaît l’année la plus chaude de son histoire, Moscou confrontée à un rare hiver sans neige

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Vue du Kremlin avec les décorations de Noël à Moscou, le 26 décembre.
Vue du Kremlin avec les décorations de Noël à Moscou, le 26 décembre. ANTON VAGANOV / REUTERS

C’est l’un des jours les plus importants pour les Russes. La nuit de la Saint-Sylvestre marque le coup d’envoi de la saison des fêtes – le Noël orthodoxe est le 7 janvier. Et particulièrement à Moscou, où la date se mâtine d’une aura féerique avec les illuminations, les marchés de Noël, les décorations. Le tout saupoudré de flocons de neige.

Seulement voilà, cette année, les prévisions météorologiques anticipent de la pluie le jour du réveillon. A tel point que les autorités ont décidé d’avoir recours à de la neige artificielle. Une initiative qui n’a pas semblé convaincre les habitants de la capitale…

« Ce n’est pas du tout festif », estime une jeune Russe interrogée par le quotidien britannique The Guardian. « Regardez, c’est déjà tout beige ou gris », ajoute l’homme qui l’accompagne.

5,4 °C, le 18 décembre

L’année 2019 a été la plus chaude enregistrée dans le pays depuis le début des relevés de températures il y a plus de cent vingt ans, ont annoncé lundi 30 décembre les services météorologiques.

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« D’une manière générale, cette année en Russie a été la plus chaude pour toute la période des observations instrumentales », a relevé le directeur du Centre hydrométéorologique, Roman Vilfand, cité par les agences de presse russes.

A Moscou, le mercure a même atteint 5,4 °C, le 18 décembre, quand la température moyenne à cette période de l’année avoisine – 6 °C. Du jamais-vu depuis 1886. D’après le météorologue Anatoli Tsygankov, le mois de décembre à Moscou a été pratiquement dix degrés au-dessus des températures moyennes. Des plantes annonçant traditionnellement l’arrivée du printemps sont déjà en fleurs, trois mois, voire plus, avant la période habituelle.

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Le phénomène s’explique, selon lui, à la fois par des cyclones passagers venus de l’Atlantique et le changement climatique. Cet été, la Sibérie a par ailleurs été frappée par d’exceptionnels feux de forêt que des experts lient directement aux effets du changement climatique.

L’année 2019, avec son lot de catastrophes climatiques, s’inscrira parmi les trois années les plus chaudes enregistrées depuis 1850 et conclut une décennie « de chaleur exceptionnelle », a averti au début de décembre l’Organisation des Nations unies.



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