la Roumanie durcit ses mesures et impose un couvre-feu

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Des militaires érigent des tentes pour un hôpital militaire mobile destiné aux malades du Covid-19, près de Bucarest, le 20 mars.
Des militaires érigent des tentes pour un hôpital militaire mobile destiné aux malades du Covid-19, près de Bucarest, le 20 mars. INQUAM PHOTOS / REUTERS

Couvre-feu depuis lundi 23 mars, état d’urgence depuis le 16 mars, écoles fermées depuis le 11 mars… la Roumanie durcit les mesures de protection contre le coronavirus. Depuis le début de la pandémie, le pays compte 433 personnes infectées, dont deux sont décédées dimanche 22 mars. Des chiffres faibles pour un pays de 20 millions d’habitants, mais la perspective d’une épidémie de masse est de plus en plus présente.

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« Le pic de l’épidémie aura lieu au mois d’avril, a déclaré Raed Arafat, médecin-chef du département des urgences au ministère de l’intérieur, qui coordonne les opérations destinées à contenir le coronavirus. Je ne peux pas dire quelle sera la date exacte, mais nos prévisions sont assez précises. Le danger est loin d’être derrière nous, il faut que les gens restent chez eux, surtout en période de fêtes pascales. »

« Un million de tests rapides »

Pour l’instant, les hôpitaux font face à la situation, mais une montée en puissance du Covid-19 risque de poser un problème dans un système sanitaire en mal de financement. La Roumanie a fait une importante commande de tests en Corée du Sud et espère éviter une pénurie dans les hôpitaux. La situation est également tendue aux frontières, où chaque ressortissant roumain qui rentre au pays doit être testé.

« Nous avons commandé 200 000 tests biologiques (PCR) et un million de tests rapides que nous allons recevoir très prochainement, a déclaré Adrian Ionel, le directeur d’Unifarm, la plus grosse société de distribution de produits pharmaceutiques en Roumanie. J’estime qu’on disposera d’une bonne provision de tests, ce qui nous permettra une autonomie de deux à trois mois. Les premiers bénéficiaires seront les hôpitaux spécialisés dans les maladies infectieuses. Si le nombre de malades se multiplie, on est prêts à livrer des tests à tous les hôpitaux qui recevront des malades infectés par le coronavirus. »

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Malgré l’assurance des autorités, les Roumains redoutent une explosion de l’épidémie. La menace ne se trouve pas à l’intérieur du pays mais à l’extérieur, plus précisément en Italie et en Espagne, les principaux foyers d’infection de l’Union européenne (UE). Depuis l’adhésion du pays à l’UE en 2007, environ 4 millions de Roumains, soit un cinquième de la population, ont émigré vers l’Europe de l’Ouest pour trouver du travail. La plupart d’entre eux avaient choisi l’Italie et l’Espagne en raison de leur origine latine qui leur permettait d’apprendre facilement la langue.

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