La Réserve fédérale prête à en faire plus pour soutenir l’économie américaine

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Vendredi 23 juillet, à Jackson Hole (Etats-Unis), le président de la Fed, Jerome Powell, a pris acte des tensions commerciales pesant sur l’économie mondiale.

Par Publié le 24 août 2019 à 00h57

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Le président de la Réserve fédérale (Fed) Jerome Powell (à gauche) et le gouverneur de la Banque d’Angleterre Mark Carney, le 23 août à Jackson Hole.
Le président de la Réserve fédérale (Fed) Jerome Powell (à gauche) et le gouverneur de la Banque d’Angleterre Mark Carney, le 23 août à Jackson Hole. AMBER BAESLER / AP

Difficile d’imaginer un contexte plus délicat. Pour ne pas dire explosif. Vendredi 23 août, tous les investisseurs de la planète avaient les yeux tournés vers Jackson Hole, dans le Wyoming (Etats-Unis), où le président de la Réserve fédérale (Fed) Jerome Powell devait prendre la parole. Un discours particulièrement attendu, alors les incertitudes commerciales laissent craindre une nouvelle récession mondiale, et tandis que « Jay » Powell essuie depuis plusieurs jours les insultes permanentes du président Donald Trump, convaincu que la Fed devrait en faire plus pour soutenir l’économie.

Pour compliquer encore un peu le tableau, la Chine a annoncé, quelques heures avant le discours du banquier central, son intention d’instaurer de nouveaux droits de douanes sur 75 milliards de dollars d’importations américaines, en septembre puis décembre. Façon de répondre à la hausse de 10 % des tarifs douaniers que Washington menace également d’imposer sur des produits chinois encore épargnés.

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Les tensions commerciales compliquent la tâche de la Fed

Où ces représailles s’arrêteront-elles ? A quel point la situation peut-elle s’envenimer encore ? M. Powell n’a pas abordé directement le sujet, mais il s’est montré clair : les tensions commerciales compliquent singulièrement la tâche de la Fed. « Si la politique monétaire est un outil puissant pour soutenir la consommation des ménages, l’investissement et la confiance », celle-ci ne dispose pas d’un « mode d’emploi tout prêt » pour faire face aux incertitudes commerciales, a-t-il expliqué.

Il a néanmoins promis que son institution « agira de manière appropriée » pour soutenir l’activité. Fin juillet, la Fed a déjà baissé ses taux directeurs d’un quart de point (ils évoluent aujourd’hui entre 2 % et 2,25 %). « Le discours de Jackson Hole semble ouvrir la voie à une nouvelle baisse des taux en septembre », estime Paul Ashworth, chez Capital Economics. Soit pas assez vite encore pour Donald Trump, qui a aussitôt reproché au patron de la Fed de n’avoir « rien fait ». « Ma seule question est : qui est notre plus grand ennemi, Jay Powell ou Xi Jinping ? [le président chinois] », a-t-il posté sur twitter.

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