La réponse incertaine de la Turquie et de la Grèce à une offre de médiation de l’OTAN

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Un exercice militaire mené par la marine grecque en Méditerranée orientale, le 25 août. Image diffusée par le ministère de la défense grec.

La Grèce et la Turquie vont démarrer des « discussions au niveau technique et militaire » au sein de l’OTAN pour tenter de réduire les tensions en Méditerranée orientale et éteindre le risque de confrontation. « Je suis en étroite relation avec tous les alliés concernés pour rechercher une solution, dans l’esprit de solidarité de l’OTAN », a expliqué, vendredi 4 septembre, Jens Stoltenberg, soucieux d’éviter une guerre ouverte, alors que l’armée grecque est en état d’alerte et que les deux pays ont déjà frôlé la confrontation, sur la mer et dans les airs.

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L’appel à la « déconfliction » lancé par le secrétaire général de l’alliance atlantique et ses propos apaisants contrastaient encore, vendredi, avec ceux qui étaient tenus à Ankara et à Athènes. Le gouvernement grec estimait que la désescalade ne serait possible que lorsque les navires turcs auraient quitté la région, où ils étendent leurs recherches gazières dans des eaux revendiquées par la Grèce, autour de ses îles situées près des côtes turques.

Du côté turc, en revanche, on affirmait être prêt à une discussion « sans aucune précondition », mais on accusait en même temps les responsables grecs de « mentir » et de « se dérober ».

Possible implication de l’ONU

L’appel officiel du dirigeant de l’OTAN et les pressions exercées par plusieurs capitales seront-ils suivis d’effet ? Le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a indiqué, vendredi après-midi, que son pays était ouvert à un dialogue, mais seulement quand les « provocations » et « les menaces » turques auront cessé, a-t-il précisé. De quoi laisser dubitatifs les responsables de l’OTAN. Athènes se dit, en tout cas, prêt à évoquer la délimitation des zones maritimes en mer Egée « sur la base du droit international ».

Vendredi toujours, le ministre grec des affaires étrangères, Nikos Dendias, se rendait à New York pour évoquer la question avec le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et parler d’une éventuelle implication de l’ONU dans les discussions.

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Du côté de l’Union européenne, le président du Conseil, Charles Michel, a lancé dans la journée l’idée d’une « conférence multilatérale sur la Méditerranée orientale », avec la participation de la Turquie. Le projet, « testé » auprès de plusieurs dirigeants, dont M. Stoltenberg, viserait à inclure « tous les pays impliqués dans les différentes discussions sur les frontières maritimes » en Méditerranée. La conférence évoquerait aussi les questions énergétique, sécuritaire et migratoire, « à condition que les tensions entre la Turquie et plusieurs pays européens soient apaisées », souligne toutefois une source diplomatique.

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