« La réponse d’Abiy Ahmed doit être politique » – JeuneAfrique.com

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Plus de deux jours après l’assassinat du président de la région Amhara et du chef de l’armée éthiopienne, les circonstances et les motivations de ces deux attaques restent floues. William Davison, analyste pour l’International Crisis Group (ICG) et spécialiste de l’Éthiopie, livre à Jeune Afrique quelques éléments de réponse.


Salué pour les réformes entreprises à l’intérieur comme à l’extérieur du pays depuis son arrivée au pouvoir en avril 2018, Abiy Ahmed fait face à l’un de ses plus importants défis depuis son accession à la primature. C’est l’air grave, en treillis militaire, que le Premier ministre éthiopien a pris la parole dans la nuit de samedi à dimanche pour annoncer qu’une tentative de coup d’État avait été perpétrée dans la région d’Amhara, en proie à de nombreuses violences intercommunautaires ces derniers mois.

Quelques heures plus tôt, un groupe d’hommes armés avait ouvert le feu lors d’une réunion entre plusieurs officiels de la région, dans la capitale Bahir Dar, causant la mort du président de l’État régional, Ambachew Mekonnen, de son conseiller, Ezez Wassie et du procureur général local, Migbaru Kebede.

À quelques heures d’intervalle, à Addis-Abeba, le chef d’état-major Seare Mekonnen était assassiné chez lui par un de ses gardes du corps. Il était un des rares généraux du Front populaire de libération du Tigré (TPLF), parti qui dominait la vie politique éthiopienne depuis la chute du Derg communiste en 1991, à soutenir la politique réformiste d’Abiy Ahmed. Une politique qui avait mené à une marginalisation du TPLF dans la coalition au pouvoir, le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (EPRDF).



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JeuneAfrique

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