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Londres propose que l’Irlande du Nord reste alignée sur les règlements du marché intérieur européen mais soit membre d’une union douanière britannique. Les Européens, qui ne veulent pas être tenus responsables d’un échec, n’ont pas dit non.
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Incroyable feuilleton du Brexit : à moins de trente jours d’un divorce avec l’Union européenne (UE) promis par Boris Johnson pour le 31 octobre, personne ni à Bruxelles ni à Londres, n’est capable de dire comment cette histoire trépidante va se terminer. Deal ? No deal ? Nouveau report – le troisième – de la date du Brexit ? Le premier ministre britannique en a-t-il lui-même seulement idée ? Pas sûr…
L’envoi à Bruxelles, mercredi 2 octobre, de sa proposition tant attendue pour remplacer le très controversé « backstop » tout en évitant le retour d’une frontière sur l’île d’Irlande après le divorce avec l’UE, n’aide pas à éclaircir l’horizon. En l’état, elle est très difficilement acceptable pour Bruxelles et Dublin, qu’elle concerne au premier chef.
En quoi consiste-t-elle ? M. Johnson répète depuis son arrivée à Downing Street qu’il veut supprimer le « backstop » de l’accord de divorce, cette assurance contre le retour d’une frontière dure entre République d’Irlande (dans l’UE) et Irlande du Nord, qui risque de maintenir le Royaume-Uni dans l’union douanière européenne, le privant d’une politique commerciale autonome et que sa prédécesseure, Theresa May, avait acceptée.
M. Johnson propose, lui, que l’Irlande du Nord reste alignée sur les règlements du marché intérieur européen pour les biens : animaux vivants, produits agroalimentaires, manufacturiers etc. Les contrôles réglementaires entre les deux Irlandes n’auraient donc pas lieu d’être après le divorce. Les produits arrivant en Irlande du Nord via le Royaume-Uni devraient être contrôlés dans les ports britanniques ou nord-irlandais.
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En revanche, l’Irlande du Nord serait membre d’une union douanière britannique, et la collecte des taxes douanières à l’entrée en République d’Irlande (donc dans l’UE) depuis l’Irlande du Nord deviendrait nécessaire. Elle n’aurait cependant « pas lieu à la frontière entre les deux pays, ni près de cette frontière [virtuelle] », assure le gouvernement britannique. Les exportateurs rempliraient des déclarations en amont, le suivi des marchandises serait opéré sur la base d’une « coopération étroite entre le Royaume-Uni et l’Irlande », avec des vérifications ponctuelles à distance de la frontière. Quant aux petites entreprises, nombreuses en Irlande, elles bénéficieraient d’exemptions afin de leur épargner de trop lourdes charges administratives.
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